La petite foret près de l’hôtel «Béni Talla», a été ravagée par un étrange incendie.
Durant l’après midi du mardi 02 Septembre, aux environs 16 heures, la petite foret située au dos de l’hôtel « Béni-Talla » a été ravagée par un incendie suspect, dont l’origine reste à déterminer par les services compétents, plusieurs arbres adultes de pin d’Alep ont été calcinés en espace de quelques heures et ce, sous les yeux passifs des automobilistes empruntant la rocade Nord et l’insouciance des vigiles au poste, des unités implantées à proximité de ce petit bois naturel.
Cette catastrophe écologique qui survient à quelques jours d’intervalle d’une autre ayant touché mais à un degré de gravité moindre, le jardin public, aurait pu être évitée si l’alerte fut donnée précocement, les sapeurs pompiers, probablement avisés tardivement, n’ont pas été d’un grand secours pour les arbres foudroyés par les flammes, et là l’inconscience et le manque de tact civique ont produit le vide et ont provoqué un paysage des plus désolant…et là, la ville continue d’encaisser les coups, un après un, si ce n’est l’arrachage assassin des arbres ou leur abattage criminel c’est au feu d’achever cette sale besogne.
Ceci étant, il est étrange que ce soit toujours l’autorité de wilaya qui doit ordonner aux services concernés de faire ce qu’ils sont normalement censés de faire automatiquement, l’auto-saisine de la conservation des forets, de l’APC et de la police de l’environnement pour ce cas d’incendie de foret en milieu urbain est tellement ça coule de source que le cas contraire laisse le commun des citoyens dubitatifs sur les raisons de cet incroyable immobilisme de ces services.
C’est ainsi qu’une commission composée des services de l’APC, de la police de l’urbanisme, de la conservation des forets, d’une représentante de la daïra et de la DUC, fut dépêchée sur les lieux du sinistre pour établir un rapport sur les péripéties de cet incendie et probablement étiqueter l’origine du feu et les éventuels tenants et aboutissants de cette affaire qui pourrait cacher sous roche la fameuse anguille.
Si la présence sur les lieux de l’APC et de la daïra est compréhensible pour leur statut juridique de propriétaires de ce patrimoine, de même pour la conservation des forets car ca touche à leur domaine d’activité par excellence ou des services de la police de l’environnement pour leurs prérogatives et compétences dans le domaine des enquêtes criminelles, celle de la DUC reste cependant énigmatique à plus d’un titre, sauf si sa présence voulait confirmer une délimitation de territoire à ne pas toucher, ceci bien évidemment, reste au conditionnel et résulte d’une analyse qui est pure fruit du rédacteur.
O. Abbas