L’A.P.C de Sidi-Bel-Abbés plongée dans l’obscurité, décidemment rien ne va plus.
Fouad.H
Un semestre est de consommé déjà depuis que son installation a été rendue officielle, l’APC de Sidi-Bel-Abbés continue de dandiner ignorant apparemment sur quel pied danser suite à des conflits d’intérêts manifestes et de leadership provoquant une atmosphère tendue très néfaste pour la bonne marche de ses différents services et des prévisions à moyen terme qualifiées de mauvaises quant à la bonne cohésion de l’équipe élue pour l’intérêt général de la Mékkerra et de ses habitants.
Or, ce qui est constaté sur le terrain prouve encore une fois de plus que les choses ne semblent pas être bien rodées à la mécanique huilée de la bonne machine de gestion, c’est ainsi qu’aucune rose n’a été plantée depuis pour égayer les espaces verts devenus de véritables dépotoirs à ciel ouvert, pis encore l’esprit est centré sur la ruse du camouflage qu’on croyait révolue à jamais, un coup de pinceau teinté au vert des trottoirs et des bordures ne fait pas le paradis vert, de même que plusieurs cités continuent de vivre dans l’infecte est ce dans l’indifférence la plus totale des premiers responsables de la ville, une situation jugée chaotique pourvoyeuse d’énormes risques aussi bien sur le plan sanitaire que celui de la stabilité.
Ceci étant, un autre service de l’actuelle APC qui semble plongé dans l’obscurité la plus totale est celui chargé de l’éclairage public communal, puisque à l’instar de ses démêlés avec les habitants de la cité Benhamouda (S6), plusieurs autres quartiers de la ville sont dans le noir suite à des pannes récurrentes de l’éclairage public communal, c’est ainsi, selon les propos de Monsieur Fizzazi, président du comité de quartier de la Macta que depuis plusieurs jours le glacis sud de la ville composé des cités de Ben Boulaid, Hai essamch jusqu’à la rue de soleil sont plongées dans l’obscurité totale alors que dans sa partie où est située la résidence du Wali et celles des autres autorités, elle n’a connue aucun désagrément, ceci laisse supposer une certaine discrimination d’après les déclarations de certains membres du comité de quartier, est ce probablement afin d’éviter leurs ires.
Notre interlocuteur que nous saluons de passage pour ses efforts et ceux de ses Co-équipiers dans le suivi quotidien des travaux de la MACTA, a attiré notre attention sur la nécessité de connaitre les raisons d’une hésitation ressentie de l’actuelle assemblée quant à la prise de décision concernant les travaux restants ainsi que son financement ,les travaux sont au point d’un ralentissement et de désintéressement laissant dans l’abandon un projets coûteux par sa valeur patrimoniale .Ceci dit et lors de notre passage, nous avons constaté de visu certains lampadaires flambant neufs qui sont éteints alors que d’autres ne le sont pas, une anomalie bizarre pour un projet neuf, budgétivore et dont l’article consacré à l’éclairage public aurait à lui seul coûté plusieurs centaines de millions de centimes… décidément rien ne va plus à la cité de Mostefa Ben Brahim et de son utopie de « Bel-Abbes kheir men Paris fe soukna » et l’avenir nous réservera certainement des vertes et des pas mures.