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La nouvelle faculté des sciences de la nature à l’ex I.T.M.A, se retrouve les pieds dans l’eau à la première précipitation : qui fait quoi et qui contrôle qui à Sidi-Bel-Abbés?

Ce n’est une surprise pour personne et encore moins pour ceux qui savaient depuis l’entame des travaux à l’I.T.M.A que les choses se font avec une manière de faire qui n’allait déboucher que sur une médiocrité, à l’époque (le mois de juillet) on a eu vent de travaux d’un autre âge et d’une autre époque, néanmoins, le manque de preuves par les photos nous a empêché d’aborder le sujet d’une manière frontale afin d’alerter ceux qui sont payés pour faire le suivi du projet de A à Z et par la même occasion attirer l’attention des premiers responsables de l’exécutif sur les péripéties douteuses dans la réalisation d’une faculté à coup de milliards.

Ceci étant, la faculté des sciences de la nature et de la vie est née morte au crépuscule d’un jour maudit par une main sans gant et un esprit loin d’être celui d’un consciencieux dans sa profession, réceptionnée il y a à peine quelques jours, les aléas du temps et les caprices du ciel ont voulu, par enchantement, rappeler à l’ordre les pécheurs dans les eaux troubles que tôt au tard  le pot aux roses sera découvert et le jour viendra où chacun doit répondre devant la justice de son crime si crime il y’en aurait.

Aujourd’hui, séance de rattrapage oblige, les étudiants retenus pour cet exercice sont invités à rejoindre les bancs d’un amphithéâtre flambant neuf dans une faculté inaugurée en grande pompe, or vers 15 h de ce lundi 09 septembre 2013, un violent orage s’est abattu sur la ville, une forte précipitation en quelques minutes de quoi tester rudement le travail bien fait de celui réalisé à l’expéditive, puis soudainement, en un laps de temps court, une eau boueuse a envahi l’amphithéâtre à une hauteur de 7 cm, créant une panique générale parmi le personnel surveillant et les étudiants examinés, l’eau pluviale pénétrait par les ouvertures de fenêtres faites d’un bois qui est loin d’être de premier choix, l’étanchéité des toitures n’a servi finalement à rien, les murs suintaient et les infiltrations ont causé des coupures d’électricité à répétition, quant aux paillasses placées, elles seraient qualifiées d’hors normes.

Ce projet d’importance capitale pour le pole universitaire de Sidi-Bel-Abbés, a été depuis plusieurs mois sous la responsabilité directe de la Wilaya, un projet pour lequel une somme colossale a été dégagée par le ministère de tutelle et donc l’état, un projet qui aurait demandé mystérieusement le concours de plusieurs entreprises pour le réaliser, un bureau d’étude pour le suivi des travaux et leurs conformité et le C.T.C pour le contrôle technique de la construction, autrement dit, toute une armada d’émérites sensés tirer vers le haut l’éthique professionnelle dans le domaine de réalisation de grands projets structurants pour cette wilaya, or, avec ce qui vient de se passer aujourd’hui à la faculté des sciences de la nature prouve tout à fait le contraire à tel point qu’il serait légitime de se demander : qui fait quoi et qui contrôle qui à Sidi-Bel-Abbés.

Fouad. H

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