L’on ne peut parler aujourd’hui du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement ) sans citer le Club de Rome fondé en 1968 devenu célèbre en 1972 en publiant son premier rapport sur l’avenir du modèle de croissance économique , les notions de développement durable et d’empreinte écologique ont fait du club un précurseur.
Pour beaucoup, ce rapport est le fondement de la pensée écologiste moderne, parce que ses auteurs arguent d’un danger pour la planète, celui d’une croissance économique exceptionnelle, aux dépens de l’environnement ou de ce que G.H. Brundtland appellera plus tard le « Développement Durable. »
Aujourd’hui 5 juin 2020, la journée mondiale de l’environnement se tient en Colombie sur le thème de la Biodiversité c’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel.
L’Algérie est une importante source de richesse en biodiversité et cela grâce à sa situation géographique et à sa diversité pédoclimatique ( les Zones côtières, les zones des plaines, les zones de montagnes et forestières, les zones steppiques et les zones sahariennes) cette biodiversité est importante pour l’économie du pays et pour le maintien de l’équilibre écologique de ces zones dans le contexte des changements climatiques .
L’Algérie a l’opportunité de développer un agenda ambitieux dans la lutte contre le changement climatique la désertification, et la préservation de l’environnement, actuellement notre pays se trouve dans une phase de « transition environnementale » parallèle à celle de sa « transition économique ». les enjeux et défis qui se présentent à l’Algérie nouvelle, de même que la nature et l’étendue des problèmes environnementaux rencontrés dévoilent clairement la dégradation écologique du pays notamment en ce qui concerne le capital naturel a atteint un degrés de gravite follement important. Par conséquent, les solutions à apporter à ces problèmes doivent nécessairement avoir un ancrage dans les réformes économiques et institutionnelles, de développer une approche intégrée et participative de tous les acteurs concernés d’où l’intérêt de concilier les besoins du développement et les impératifs de la protection de l’environnement.
O.RAYAN