La grève ne doit pas perturber les élèves d’aller étudier en classe !
L’école algérienne est malade de la bureaucratie, c’est ce qui apparaît devant ces grèves chroniques qui déjà depuis plusieurs années infectent ce secteur et se retrouve entre deux feux …L’actualité démontre malheureusement que le système d’enseignement lui-même est en panne et ne trouve pas l’issue pour déclencher un véritable changement …
Les anciennes méthodes de la fondamentales sont-elles obsolètes ? D’ailleurs nos écoliers ou lycéens ou étudiants ne savent plus sur quel pied danser encore moins les parents…Le grave est quand on discute avec les élèves , certains par désespoir finissent par détester les études…Il n’y a pas lieu dans cette chronique de prendre position avec les uns et les autres mais l’on n’arrive pas à comprendre où vraiment se situe le conflit …Chacun argumente et se donne raison et pourtant rien ne se décide une fois pour toute …Ce n’est plus une affaire d’un ministre car avant celui qui est en poste aussi affrontait les mêmes problèmes …Existe-t-il vraiment un ordre du jour en commun pour pouvoir traiter point par point les litiges ?…Quand un élève ne fait pas cours , il pense que c’est une journée de repos , même qu’il remplace l’étude pour aller jouer au ballon mais il ne se rend pas compte que c’est un cours de moins dans l’année mais un enseignant lui-même s’il perd cette journée ne perd pas finalement un cours .Une grève d’un enseignant n’est pas la même nature qu’une grève d’un ouvrier d’une usine …Une grève qui dure discrédite la pédagogie car les parents vont dire que l’enseignant met en priorité son casse-croûte avant l’intérêt du disciple..C’est une pensée bureaucratique et non pas une attitude d’un cheikh…On démolit les bases éducatives chez l’élève en le soumettant à des situations dont lui est la première victime…revendiquer est un droit indiscutable mais la grève ne doit pas empêcher les études de se dérouler normalement …On ne peut pas rattraper le temps perdu …L’opinion publique s’inquiète …Tout le monde est responsable dans cette affaire, l’Etat, les syndicats et les parents…Il y a lieu pour juguler ce statut quo est d’ouvrir un débat à plat sur la politique générale de l’éducation nationale , de mettre le doigt où çà bloque , de dégager une vrai charte conforme à l’époque d’aujourd’hui et de demain , ceci en urgence avant d’éventuels dérapages qui fera tort à l’ensemble de la société…En bon entendeur salut !
Par Ahmed Mehaoudi