Selon le président du bureau de l’UNPEF de Sidi-Bel-Abbés, Mr Nehari, l’Union revendique l’application des procès-verbaux communs conclus entre l’Union et le ministère déjà approuvés par la tutelle et qu’elle s’est engagée à satisfaire avant le 31 décembre 2013.
Il s’agit, a ajouté le même responsable, de résoudre d’urgence la question ayant trait au reclassement des enseignants des cycles moyen et primaire ayant suivi un stage de formation dans le cadre de la convention conclue entre le ministère de l’éducation nationale et l’enseignement supérieur ou ceux ayant obtenu la licence dans les catégories d’enseignant principal et d’enseignant formateur.
Mr Nehari a profité de notre présence pour annoncer le taux de participation à cette grève à l’échelle nationale qui est de l’ordre de 69% et à l’échelle de la wilaya de Sidi-Bel-Abbés qui est de l’ordre de 59%, pour le cycle moyen et de l’ordre de 28% pour celui du primaire, ces chiffres sont arrêtés au jour du jeudi 06 février 2014 et non de 9% comme a été annoncé d’une manière infondée par un responsable local.
L’UNPEF, pour son bureau de Sidi-Bel-Abbés, est donc visiblement déterminé à poursuivre son mouvement de grève pour la 3ème semaine consécutive et ce, jusqu’à l’aboutissement des revendications, car les dernières déclarations du ministre de l’Education Nationale au JT de 20h n’ont pas convaincu, un discours truffé de menaces et d’intimidations même s’il est accompagné de temps à autre de promesses. De ce fait, le bureau s’est chargé de donner consigne à l’ensemble des enseignants
Notons enfin, que les organisations des parents d’élèves sont dans une situation d’impuissance totale, les multiples appels à la sagesse adressés aux deux antagonistes (pouvoirs publics et syndicats) sont restés sans écho, c’est pourquoi d’ailleurs des fédérations des parents d’élèves ont également lancé un ultime appel de détresse à Mr Sellal avant son départ en Ethiopie, or ce conflit qui entame sa troisième semaine semble prendre une dimension telle qu’une intervention politique s’impose au moment où le pays connait de graves turbulences politiques au sommet et des agitations sociales à l’exemple de celles que connait actuellement la Wilaya de Ghardia.
Fouad. H