La France de Sarkozy serait-elle impliquée dans l’assassinat du général libyen Abdelfattah Younes ?
Après d’interminables interrogatoires, Mustapha Abdeljalil, le chef historique du CNT à été formellement accusé le mardi dans l’affaire de l’assassinat de Abdelfattah Younes, ex: no 2 du régime de Kaddafi, devenu chef d’état major du CNT.
Pour rappel le général Younes convoqué par une commission d’enquête pour être interrogé sur des prétendues erreurs commises au front, avait été enlevé par des miliciens chargés de l’accompagner, son corps torturé, criblé de balles et brûlé avait été retrouvé à la périphérie de la ville de Benghazi en juillet 2011.
À l’époque les noms de Mustapha Abdeldjallil, président du CNT, Djellal Degheili, ministre de la défense et Ali Aissaoui chargé des affaires internationales du CNT, reçus à plusieurs reprises par l’ex président Français Nicolas Sarkozy et Bernard Henri Lévy et qui dit-on auraient paraphés la demande d’arrestation du général Younes et donc tout ce beau monde était suspecté dans l’assassinat du général Younes.
Or curieusement aucun mandat international n’a été encore lancé contre eux.
Quelques jours après l’assassinat du général, le ministre du pétrole du CNT, Ali Tarhouni, avait accusé ouvertement jallal deghaili d’avoir assassiné le général, alors qu’au même moment Mustapha Abdeljallil désignait un certain Ahmed Boukatala, chef de la brigade « Oubeida ibn el djarah » d’être l’auteur du crime, ce dernier arrêté dans un premier temps ce serait évadé, certains parlent de son élimination physique afin qu’il ne puisse pas témoigner contre le commandant chef de sa brigade qui n’est autre que Abdelhakim Belhadj, responsable du groupe islamique libyen de combat ( branche locale d’el Qaïda).
Autre fait étrange, le juge djoumaa zawdji, signataire de la convocation du général à Benghazi à été assassiné en 2012 à la même ville.
En mai dernier dans une vidéo diffusée par Libya News, un rebelle soupçonné d’avoir tué le général affirmait que l’opération avait été montée à Paris avec le président du CNT.
Autre personne incriminée, le général khalifa El Hifta, soupçonné d’être manipulé par la CIA et chef d’une organisation nommée armée nationale libyenne, avait estimé que le poste du général Younes aurait du lui revenir de droit, ennemi juré du général, il n’est peut être pas totalement étranger à ce meurtre.
Pour l’heure la grande tribu du général assassiné, Abdelfattah Younes forte de quelques 400.000 hommes réclame un procès en bonne et due forme, sans quoi, elle se dit prête à se faire justice elle-même.
Fouad. H