La D.U.C est pointée du doigt dans un projet de réaménagement urbain à la cité des frères Adnane au rocher : des milliards de centimes gaspillés en extrême urgence.
Dans une opération qualifiée d’étrange, les citoyens de la cité des frères Adnane située aux abords immédiats du Village Américain, se sont demandés de l’opportunité et de l’utilité d’un projet retenu et validé par la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) de Sidi-Bel-Abbés, un projet dont l’enveloppe financière dépasserait 3,5 milliards de centimes qui consiste à ôter un pavé de couleur gris foncé pour le remplacer par un autre pavé de couleur jaune.
Le premier aménagement urbain de la dite cité a été réceptionné le mois de juillet 2005, soit une durée de vie de 7 ans, or ceux qui sont au parfum des rouages des affaires savent pertinemment qu’il y a anguille sous roche, comment peut-on accepter un second réaménagent en 7 ans alors que d’autres cités n’ont jamais bénéficié d’un tel privilège depuis plusieurs années ?, pire encore, ce pavé de couleur gris foncé a été décapé à la vitesse de la lumière soit en 2 jours (un record pour une entreprise Algérienne) puis amassé et entreposé dans un endroit qui n’est pas le sien, ce pavé gris foncé n’a rien à envier à celui qu’on vient d’acquérir, de couleur jaune à coup de milliards de centimes, le pavé gris foncé (ancien) est encore dans un excellent état, il peut être récupéré et réutilisé ailleurs, alors l’on se demande qui serait derrière cette décision irréfléchie?
Selon certaines indiscrétions, ce projet douteux remonte à l’ère de l’ancien Wali, or la DUC n’a fait qu’applaudir une opération qui allait vite réveiller des soupçons de malversations chez les riverains de la cité, ces derniers jours et après que le nouveau Wali a montré des signes d’un homme qui est déterminé à mettre de l’ordre dans son entourage et épingler les têtes pourries de certaines directions, le bénéficiaire de ce mielleux projet, sentant le vent tourner, a certainement compris qu’il fallait activement entamer la réalisation et mettre le chantier en état de mouvement, en prévision d’un éventuel gel par le nouveau Wali.
La malice quand elle trouve preneur n’enfantera que de la magouille qui coutera aux contribuables et au trésor public des sommes d’argent astronomiques dépensées non pas dans le développement durable mais bien dans le gaspillage durable.
Les citoyens de la Mékkera à travers ses comités de quartier, par ce énième cas de faux pas de la DUC, restent sceptiques quand aux capacités de cet organisme à gérer honorablement l’argent de l’état, au moment où d’autres entreprises chôment, l’entreprise Tidjini se voit constamment être privilégiée par l’octroi facile de grands projets, cette constatation vérifiable sur le terrain, devrait sous d’autres cieux diligenter une enquête administrative pour jeter toute la lumière sur cette aberration chronique.
Le futur est proche et l’histoire prouvera encore une fois de plus que la médiocrité pondra des œufs pourris et que celui qui a fauté volontairement payera de sa tête et de son « honneur » tôt ou tard, sa trahison.
Enfin, et avant de clore ce sujet, nous venons d’apprendre de notre source que notre visite sur le site et les prises de photos a été signalée à la DUC, et que cette dernière aurait ordonné à l’entreprise réalisatrice de se dépêcher pour enlever le pavé décapé et de l’entreposer au niveau de l’aire de stockage située à la route de Tenira (ex: Emifor), ceci est une preuve de plus que pour ce projet là beaucoup de choses restent à clarifier, à voir et à revoir.
Fouad. H