La direction des services agricoles est accusée de graves dépassements : les grévistes requièrent une commission d’enquête ministérielle.
La journée du mercredi 20 février a connu un sit-in de protestation et un arrêt de travail des employés de la direction des services agricoles de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbès qui ont répondu favorablement à travers l’ensemble de ses services à l’appel du syndicat «SNAPAP», cette journée aurait permis aux protestataires de déposer auprès de leur direction une plate-forme de revendications socioprofessionnelles.
Néanmoins, il semblerait que ce bras de fer qui s’est engagé avec la direction a permis à certaines langues de se délier en proférant de graves accusations à l’encontre d’un chef de service qui aurait transgresser les lois en vigueur par un abus de pouvoir caractérisé, profitant de son autorité, il aurait pistonné sa progéniture pour gravir les échelons à la vitesse de la lumière sans avoir à accomplir des cycles de formation.
Pis encore, les protestataires pointent du doigt leur direction pour avoir délégué les pouvoirs de gestion des plans de carrière des employés à des techniciens et à des ingénieurs agricoles et non à des administrateurs qualifiés en matière de ressources humaines ce qui s’est traduit sur le vécu par un retard considérable dans la prise en charge des carrières de tout le personnel de la direction des services agricoles (poste, grade et affectation) est ce d’une manière inimaginable et contraire à tout ce qui se fait de part le reste du pays.
Notons de passage que les grévistes ont tenu à affirmer leur disponibilité à prendre contact avec leurs chefs hiérarchiques en vue de trouver un terrain d’entente pour que tous les lésés puissent recouvrer leurs droits, dans le cas contraire, un nouveau débrayage d’une semaine sera organisé prochainement avant d’envisager en cas d’échec une grève illimitée, selon les propos d’un membre du syndicat.
Signalons enfin, qu’une autre grève est à prévoir à partir de ce dimanche 24 février au niveau de la direction des services agricoles, c’est celle des vétérinaires, qui va certainement faire de l’écho pour que la tutelle puisse diligenter une commission d’enquête ministérielle afin d’élucider les graves accusations qui planent sur cette direction et le comportement qui serait illégal de certains de ses hauts responsables.
Affaire à suivre….
Fouad. H