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La délinquance juvénile l’école et la société

« Le pays consacre une grande partie de ses moyens matériels et humains à l’éducation non seulement parce que l’éducation est un droit pour chaque citoyen, mais parce que celle-ci est l’un des placements pour l’avenir.

Car dans cet immense combat de société qui divise le pays depuis déjà longtemps, et qui est loin d’être terminé, quelles que soient ses péripéties politiques, nos enfants sont un enjeu formidable : ils représentent l’avenir. Tout se tient et c’est au nom de l’égalitarisme et de l’uniformité larvée qu’on prive ainsi l’enfant de la déférence élémentaire et du respect qu’on lui doit.

La délinquance juvénile est un phénomène social en constante expansion dans une société où l’autorité des familles est en déclin, par opposition à la délinquance des adultes, considérée comme criminalité, qui est un phénomène social relativement récent mais qui commence à prendre des proportions énormes. Il a progressé de plus de 56 % de 1998 à 2002 selon la Sûreté Nationale avec un accroissement annuel moyen de 12 %. Il est lié à la conjonction de plusieurs facteurs : urbanisation rapide de la population (le taux d’urbanisation est passé de 40 % au lendemain du recouvrement de l’indépendance à plus de 80 % en début de ce troisième millénaire) sous l’effet d’un exode rural presque ininterrompu et accéléré par la décade de la violence (années quatre vingt dix),

Nous allons tenter de définir ce qu’est la délinquance juvénile, ses différentes formes, les facteurs relatifs à son développement et ses conséquences.

 

La délinquance est l’ensemble d’infractions commises par des mineurs qu’il s’agisse d’un crime, d’un délit ou d’une contravention.

Les délinquants commettent des méfaits: vols (à la tire, par effraction), attaques à main armée, et même, au pire, crime ou meurtre, destructions, incendies volontaires, vols de voitures…).

 

Les causes:

Constructions de méga cités d’habitation sans âme, sans infrastructures de jeux ni de loisirs,   appauvrissement de la population, taux d’échec scolaire très élevé, divorce des parents (plus de 200 000/an…). Tous ces facteurs d’échec sont responsables du développement d’une délinquance juvénile dans des régions jadis paisibles.

Le matérialisme de l’époque actuelle: le besoin et le désir croissant d’avoir de l’argent.

Les loisirs: beaucoup plus nombreux qu’autrefois, qu’on ne sait pas occuper; on se livre à l’oisiveté, à l’imitation des vedettes des faits divers au lieu de se cultiver et de pratiquer le sport.

 

 

Conséquences de ce phénomène:

La multiplication du nombre des délinquants crée un climat d’insécurité dans le pays. Ils deviennent  des «voyous», fichés par la police pour toute la vie. Ils font de la prison ou sont enfermés dans des maisons de redressement ou de rééducation.

Plus encore, ces délinquants contribuent à la propagation de nombreux fléaux sociaux comme le trafic de stupéfiants, la prostitution, le commerce des boissons alcooliques… et voila maintenant l’assassinat de pauvres innocents.

 

Répression et prévention:

La répression et la condamnation sont utiles et même nécessaires à certains délinquants. Mais peut-on en faire les seuls remèdes?

« Il vaut mieux prévenir que guérir».

Moi je pense que les causes, sont infinies, personnes ne réagit de la même façon a des sujets ou a des situations identiques, n’importe quelle situation peut  basculer un jeune dans la délinquance… conflits avec les parents, immigration, niveau scolaire, échec social, physique (mis a l’écart), parents trop présents ou pas assez… il y a des millions de causes qui ne sont propres qu’a chaque individus…
Quand aux conséquences, elles sont toutes aussi multiples, déjà les conséquences pour qui?
Pour la famille : tristesse, peur d’avoir mal fait, incompréhension…
Pour la société : incompréhension, tristesse, rage, haine, …
Pour le jeune : Impression de rejet, incompréhension, rage…ou inversement, culpabilité, remise en question, décision, changement, ou pire, enfoncement et récidive..

Chaque individu porte en soi les germes, les dynamismes de ce qu’il est appelé à être, de l’homme qu’il peut devenir. L’éducation consiste à créer autour de lui des conditions telles qu’il assumera lui-même les situations qui lui permettront de se développer. Les dynamismes d’un être, ne sont pas toujours apparents.

Il incombe donc à l’éducateur de les découvrir, de les faire fructifier pour qu’ils se développent au maximum, et qu’ainsi chacun puisse parvenir à l’épanouissement.»

Depuis l’histoire la plus ancienne les jeunes ont causé bien du souci à leurs parents, à leurs ainés. Mais les parents avaient plus de temps à leur consacrer et les perspectives d’avenir étaient bien plus séduisantes pour les futurs adultes. De nos jours l’adolescence dure plus longtemps, il est dur d’atteindre le statut d’adulte et plus aucun rite ne marque le passage d’un état à l’autre(le dernier était le service national pour les garçons)!Les parents eux mêmes sont mal en point dans une société peu gratifiante, les parents ne sont plus un symbole de réussite. Les jeunes ont du mal à se projeter et les médias leur proposent des images ultra décalées.
Pour les conséquences? Une violence plus agressive envers la personne (qui ne représente plus rien)…mais peut être un jour au bout du compte y aura t’il une nouvelle révolution sociale…mais qui ne partira pas d’affrontements dans les banlieues contrairement à ce que certains se plaisent à croire!

Selon Algérie presse service, la délinquance juvénile est en baisse de 15% en 2012 par rapport aux années précédentes, a relevé jeudi la commissaire divisionnaire, Mme Kheira Messaoudène, chef de bureau national de la protection de l’enfance et de la délinquance juvénile à la direction de la police judiciaire.

A titre d’exemple, elle a fait remarquer qu’en 2002 le nombre de mineurs impliqués dans différents délits était de 12.000, alors qu’en 2012 il s’était établi à près de 8.000 délinquants impliqués.

Concernant les facteurs qui favorisent la délinquance juvénile, la même responsable a cité notamment la déperdition scolaire et la crise vécue par l’Algérie durant les années 1990.

Ceux-ci nous ramènent à  un fléau qui a pris de l’ampleur, à savoir le Kidnapping  et au vu des statistiques données par les organismes spécialisés et étalées dans la presse, il s’agit d’un véritable fléau que culmine de façon dramatique le kidnapping, suivi, dans des proportions inquiétantes, par l’assassinat. Le réseau Nada pour la défense des droits de l’enfant a révélé que les enfants sont en perpétuel danger ! Ils sont des milliers à avoir été victimes de rapt. «1000 à 1500 » cas sont signalés chaque année. Le crime commis à Mahelma, à l’ouest d’Alger, contre une fillette de 8 ans a mis en émoi non seulement les voisins mais toute l’Algérie, confrontée subitement au phénomène de la violence à l’égard des enfants.

Le droit des parents à éduquer leurs enfants même s’ils peuvent avoir recours à d’autres collaborateurs, les parents sont toujours les principaux responsables de l’éducation de leurs enfants.

 

Établir une relation de confiance avec son enfant

 Être un modèle pour son enfant :

Établir une relation de confiance avec son enfant :

Ne pas établir le mur de l’autorité:

Toujours rester poli :

Ne jamais mentir

Ne pas le menacer

Garder les promesses qu’on lui a faites

Transmettez-lui vos œuvres spirituelles et laissez le vous accompagner pendant vos

Appliquez soi-même ce qu’on voudrait qu’il fasse:

Consacrer le temps nécessaire à son enfant : 

Par conséquent, comme l’éducation est une activité primordialement paternelle et maternelle, les autres agents éducatifs ont ce rôle par délégation des parents et sous leur dépendance. « Les parents sont les premiers et les principaux éducateurs de leurs enfants et ils ont aussi une compétence fondamentale dans ce domaine : ils sont éducateurs parce que parents. Ils partagent leur mission éducative avec d’autres personnes et d’autres institutions, comme l’école, le scoutisme, les maisons de jeunes les clubs sportifs .

 

C’est dans ce contexte précis que l’école doit être envisagée : comme une institution destinée à collaborer avec les parents dans leur action éducative. Prendre conscience de cette réalité devient plus urgent, car à l’heure actuelle les parents — parfois inconsciemment — pourraient renoncer dans les faits à leur rôle d’éducateurs. Or, comme il a été constaté ; l’éducation est aujourd’hui désorientée : elle a été ramenée à « la transmission de compétences déterminées, ou de capacités de faire, tandis que l’on cherche à satisfaire le désir de bonheur des nouvelles générations en les comblant d’objets de consommation et de gratifications éphémères. »  De la sorte, les jeunes « se sentent à la fin abandonnés devant les grandes questions qui naissent inévitablement en eux, comme devant les attentes et les défis qu’ils sentent peser sur leur avenir » [5], à la merci d’une société et d’une culture imposée. Face à ces inconvénients, et en vertu de leur droit naturel, les parents doivent comprendre que l’école est, d’une certaine manière, un prolongement de leur foyer : un instrument au service de leur tâche de parents et pas simplement un lieu où toute une série de connaissances sont données à leurs enfants.  La première exigence qui en découle est que l’État doit sauvegarder la liberté des familles, pour que celles-ci puissent choisir avec droiture l’école ou les établissements jugés les plus opportuns pour l’éducation de leurs enfants. Aussi importante que la communication entre parents et enfants est celle qui existe entre parents et enseignants. Une conséquence claire du fait que les parents voient dans l’école un instrument supplémentaire de leur travail éducatif est la collaboration active avec les initiatives ou les idéaux de l’établissement. En ce sens, il est important que les parents participent à ses activités.

 

Le sujet est tellement long et d’actualité, qu’à mon avis je préfère  qu’un deuxième chapitre  et plus que nécessaire.

 

Boudjakdji Mohamed.

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