La cité des 400 logements, plonge dans l’insalubrité urbaine et l’insécurité humaine.
Située au centre de la nouvelle ville de Sidi-Djillali, occupant une zone stratégique, la cité des 400 logements est entourée par la maison de culture Kateb Yacine, la placette d’el Wiam et à quelques mètres seulement du siège de la daïra de Sidi-Bel-Abbés et de la 5ème sureté urbaine, des atouts qui n’ont pas été d’un grand secours pour des blocs d’habitation en hauteur qui faut-il le préciser, dans un passé récent, était considérée comme l’une des cités les mieux entretenues puisqu’elle à même eu le privilège de recevoir l’ex chef de l’exécutif Mr Fehim pour une visite d’inspection et d’encouragement.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé et la cité des 400 logements a perdu énormément de son éclat de jadis, beaucoup de défaillances et d’insuffisances ont été relevés lors de notre reportage filmé à l’intérieur même de ce groupement d’immeubles, la quasi-totalité des avaloirs sont bouchés de déchets solides et sont dans un état de dégradation très avancé, selon les déclarations de ceux qui sont en charge du comité de ce quartier, l’unanimité s’est faite au tour de la constatation confirmée que ces avaloirs n’ont pas été curés par les services de l’office national d’assainissement (ONA) depuis bien longtemps, ce qui a conduit à des inondations à chaque averse rendant l’accès difficile à certaines parties de la cité, l’éclairage public quant à lui, est défaillant depuis plus de 2 ans, ce qui a exposé les habitants à des risques d’agression physique dès la nuit tombée, alors que les espaces avoisinants destinés à la verdure et aux aires de jeu et de détente pour les propriétaires de ces logements, ils ont été déviés de leur destinée par des bandes de délinquants pour en faire de véritables tavernes nocturnes, ceci est plausible de jour, puisque ces cours sont devenues par la force de la chronicité du phénomène un véritable dépotoir à ciel ouvert pour canettes et bouteilles en verre de boissons alcoolisées.
Les représentants de la cité, contactés par nos soins, ont eu à déplorer le comportement incivique de certains citoyens qui par insouciance jettent leurs détritus par dessus les balcons et fenêtres, au moment où les éboueurs affectés à l’actuelle zone, ne font que le nettoiement partiel des grandes rues, les ruelles et les espaces à l’intérieur de la cité demeurent sales et dangereusement fréquentés par les enfants au vu des tessons de verre qui jonchent le sol, en dépit de nos multiples compagnes de sensibilisation et de nettoiement.
Devant ce manquement manifeste de certains services de la ville, sensés être au service de la population, les représentants du comité de quartier affirment avoir saisi la municipalité par écrit à plusieurs reprises pour remédier au souci majeur de l’absence de l’éclairage public au sein de la cité des 400 logements et dont les désagréments sont multiples tels les agressions physiques, les casses de magasin ou vols de voiture, des requêtes qui sont restées lettres mortes à ce jour.
Rayen.M