La cité des 1500 logements «SORECOR» plongée dans le noir : les habitants réclament une enquête et l’intervention du premier responsable.

Les habitants de la cité des 1500 logements communément connue sous le sobriquet de cité «SORECOR» du nom de l’entreprise qui s’est chargée de la réalisation de ce projet, aujourd’hui tant décrié, sont depuis plusieurs jours au bord de l’explosion à cause d’un cumul de désagréments au fil des années et pour lesquels les pouvoirs publics se sont jetés la balle tout en se murant dans un silence provocateur.
La goutte qui aurait fait déborder le vase, est incontestablement ce énième projet flambant neuf qui serait en panne, un projet communal inscrit dans le cadre de la réalisation de l’éclairage public de la dite cité qui ne fonctionne pas est ce depuis sa réception il y a de cela 4 mois, une situation qui pénalise les habitants et qui fait régner une insécurité nocturne pourvoyeuse d’énormes dangers.
Les responsables de comite de quartier de la cité nous ont fait part de leur profonde déception quant au mépris affiché par certains responsables aux différents problèmes que connaît la cité de SORECOR, une inquiétude partagée par tous ceux qu’on a pu approcher pour faire notre enquête, preuve à l’appui une copie d’une pétition adressée aux autorités locales signée par 56 habitants nous a été remise afin de la publier comme pièce-jointe.

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Une cité qui est en passe de devenir un ghetto, le cadre de vie est amoché, les immeubles nécessitent de visu un profond lifting, les cages d’escalier abritent de véritables bombes à retardement, des compteurs de gaz naturel posés à proximité de ceux de l’électricité, des robinets d’arrêt de gaz sans soupape de sécurité ni compteurs à portée de main des enfants, des caves envahies d’eau à hauteur d’un mètre exposant les fondations aux dangers de l’érosion, un lieu d’insalubrité où pullulent moustiques et rats, des poteaux électriques dénudés, des travaux de réfection des toitures mal entamés et fait en dehors des normes requises, un centre de santé de proximité encerclé par d’amas d’ordures de tout genre, un stade de proximité de type matico qui s’éternise dans la réalisation, des travaux de voirie qui le temps d’une averse montrent leurs défauts par des scènes d’inondation désolantes, un constat amer de l’état des lieux qui ne cessent de se dégrader chaque jour un peu plus sous le regard impuissant des habitants qui ne savent plus à quel sein se vouer, ni la DUC, ni l’APC et encore moins les élus locaux n’ont pu répondre favorablement à leurs doléances, un déni de justice qu’il faut indéniablement corriger.

Les habitants au bord de l’asphyxie, due probablement à un cumul d’erreurs dans le fonctionnement et la collaboration des différents organismes de l’exécutif, se sont érigés en force pour crier leur ras-le-bol, leur désarroi et leur mécontentement face à une situation de gestion chaotique qui n’a que trop durer et pour laquelle ils réclament une commission d’enquête indépendante pour déterminer avec précision l’ampleur des dégâts qui martyrisent leur quotidien et par la même déterminer la responsabilité de chacun afin de pouvoir y remédier expressément en invitant la société civile par ses comités de quartiers à être présente lors de la prise de décisions les concernant de même que lors des réalisations des projets et leur réception.

Ceci arrive à point nommé, car prévue pour ce mardi, la visite du ministre de l’habitat Monsieur Tebboun aura à constater durant l’inspection des chantiers relevant de son secteur d’éventuelles insuffisances dans la réalisation et le suivi, si bien évidemment les choses seront exposées au ministre avec la franchise souhaitée et non pas faire en sorte à ce que le chantier retenu pour la visite soit maquillé pour plaire à Monsieur Tebboun, le trucage n’a que trop duré et l’heure est à la sérénité, la vérité et au professionnalisme dans le métier.