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La cité des 144 logements AADL de sidi-Djilali croule sous les ordures.

photo (1)Dans un ultime appel aux autorités locales, les habitants de la cité des 144 logements AADL située à Sidi-Djilali crient leurs désarrois devant une situation devenue insupportable et une dégradation patente de leur cadre de vie par une pollution environnementale jamais égalée par le passée, c’est ainsi que le lieu choisi pour le dépôt des ordures ménagers de la cité s’est vite transformé en une véritable décharge publique à ciel ouvert d’une grande partie de Sidi-Djilali, le dépotoir créé par la force de l’incapacité des services de collecte de ces ordures à éponger régulièrement et quotidiennement ces saletés est devenu le lieu privilégié de toute personne désireuse de se débarrasser de ses déchets solides, cette situation a fini par pousser les habitants à monter au créneau pour dénoncer le silence des autorités locales et le bricolage des services de la collecte des ordures, qui au lieu de peiner pour trouver une solution rationnelle à cet état de fait, font dans le bricolage loin de tout professionnalisme.

En effet, selon les déclarations des habitants de la cité des 144 logements AADL, une niveleuse arrive à chaque fois que le volume des ordures déborde pour pousser ces tonnes de déchets loin des yeux des passants dans un terrain vague situé à proximité pour les bruler, ce geste irresponsable et de grande gravité n’est pas dénué de dangers, la preuve en est qu’il y a 4 jours un feu s’est déclaré ravageant une grande partie de la broussaille ayant nécessité l’intervention urgente des sapeurs pompiers qui ont mis beaucoup de temps pour arriver à bout de ces flammes qui risquaient de déborder sur les habitations avoisinantes, ceci dit, sans compter les émanations d’odeurs fétides par un processus de macération sous une canicule chiffrée à 40 ° à l’ombre ainsi que les fumées qui à chaque tombée de nuit mettent à rude épreuve les malades atteints d’asthme ou de pathologies cardio-vasculaires ou les enfants en bas âge.

Les habitants de cette cité ne savent plus à quel sein se vouer, plusieurs tentatives de toucher les premiers responsables de la ville ont échoué, les promesses électorales ne sont plus tenues une fois élu, les responsables de l’APC chargés de la collecte des ordures se disent clairement incapables de couvrir toute la ville par manque de moyens financiers et humains, alors que doit-on faire devant cette plongée en enfer des habitants de la cité des 144 logements AADL ?

 

 

Karim. F

           

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