A force d’être le haut-parleur de la haine et du mensonge, la chaîne qatarie ne fait plus des émules, selon de nombreux rapports. L’homme arabe a bien compris, désormais, que,cette caisse de résonnance du Qatar n’est qu’un satellite supplémentaire de l’impérialisme américain et rien d’autre. Ainsi, d’Alger à Tunis, en passant par Le Caire et ailleurs, personne ne prête plus ses yeux ni ses oreilles à cette merde médiatique. Peut-on dire que l’homme arabe s’est réhabilité et a pris conscience ? Sans doute. Al-Jazeera n’attire plus grand monde, c’est une très bonne nouvelle. D’ailleurs, c’est peu de le dire.
Dans Le petit bourgeois gentilhomme (2003), Alain Accardo écrit:
« Il n’y a pas d’émancipation possible sans la prise de conscience explicite de ce par quoi on est asservi, et plus fondamentalement sans la conscience même de l’asservissement, jusque-là étouffée, anesthésiée par les habitudes et le poids des conformismes ».
Selon ces rapports, les experts soulignent avec force le manque de retenu et d’honnêteté intellectuelle dans la ligne éditoriale de la chaîne, qui, par exemple, ne fait jamais état de la situation qui prévaut à Bahreïn. Ils soulignent aussi l’amplification excessive des évènements de Syrie, toujours dans un seul et même sens, contre le Gouvernement syrien. Une partialité qui en dit long sur cette chaîne qui boit la tasse avec un parti-pris ridicule. Est-elle différente des chaînes occidentales sur le traitement de la guerre en Syrie ? Que nenni. L’argent c’est bien mais, elle n’achète les consciences que des gens qui ne voient pas sur le long terme.
Les rapports établissent que la désertion de la chaîne de guerre contre les arabes vient en majorité de Syrie, d’Irak, du Liban, d’Arabie saoudite, de Bahreïn, d’Algérie, et du Soudan. Dans ces pays, la chute est spectaculaire et oscille entre 60 à 90%. En général, La culpabilité, la honte et, surtout, la peur sont souvent des mobiles du mensonge. Mais, pourquoi le Qatar ment-il ainsi avec force ? Mystère et boule de gomme. On peut comprendre les journalistes fiers, qui quittent le bateau qui tangue. En revanche, avec les crédits alloués à la chaîne, ce n’est pas demain la veille qu’elle mettra la clé sous le paillasson. Des clowns assoiffés d’argent seront toujours à son service.
Par Allain Jules
Envoyé par Djerrad Amar pour le Journal Les Échos De Sidi Bel Abbes vendredi 03 Mai 2013 à 19h00