Imbroglio au rectorat de l’UDL : un sit-in d’étudiants qui vire aux prises de bec.
Dans une précédente parution au journal des échos, nous avions annoncé qu’un climat malsain s’est installé entre le rectorat de l’UDL et la branche syndicale dénommée « union générale estudiantine libre » (U.G.E.L) à cause d’un différent qui les a opposé, suite au communiqué n° 1, publié par l’UGEL en date du 14/09/2014, énumérant une liste de revendications et ce, à quelques jours de la rentrée universitaire pour l’année 2014/2015.
Ce communiqué dûment signé et portant le sceau officiel de cette branche syndicale, fut publié par notre journal dans le but évident, d’informer l’opinion publique de ce désagrément qui risque de faire tache d’huile et causer une situation conflictuelle aux ramifications inextricables, en dehors d’un dialogue franc, sincère et responsable, notre surprise fut grande quand M. le recteur de ladite université, s’est trompé de cible, en s’attaquant « gratuitement » à notre journal (qui n’a fait finalement que son travail de proximité), d’avoir publié des informations, selon ses propos, erronées et diffamatoires et que ces faits chimériques relèvent d’un complot fomenté contre sa personne et contre la stabilité de cette institution, alors, qu’on s’attendait à une sagesse et une transparence dans cette affaire de sa part, pourtant notre article a été repris par le quotidien « le soir d’Algérie », ce qui nous a mis dans l’obligation de lui répondre, non pas par un second écrit mais par le biais d’un enregistrement vidéo de 8 mn de durée, afin que l’opinion publique soit mieux éclairée et sera par la même occasion tenue informée de l’authenticité de notre source et de la véracité de ses déclarations, d’ailleurs, le responsable de cette branche syndicale a pulvérisé d’un trait les accusations du recteur à l’encontre de notre journal et a réfuté ses déclarations pour tenter d’étouffer dans l’œuf, ce début de contestation estudiantine.
En cette matinée du dimanche 12/10/2014, ce qui était prévisible en l’absence d’un dialogue responsable, est arrivé, l’entrée principale du rectorat fut encerclée par des étudiants affiliés à deux branches de syndicat estudiantins (UGEL et Solidarité Nationale Estudiantine) activant dans la légalité conformément aux P.V d’installation signés par leur président national respectif (et que le journal détient des copies), ces étudiants qui étaient encadrés par le président de la branche UGEL de Sidi-Bel-Abbès, M. Kaddar Mohamed et le chargé de l’organisation de la solidarité nationale estudiantine, M. Guettaf Houcine, ont été sommés de quitter les lieux par des agents chargés de la sécurité des lieux, mais devant le refus catégorique des protestataires de céder à cette forme d’intimidation, un accrochage verbal s’en est suivi et les deux protagonistes se sont arrivés aux mains à l’intérieur de l’enceinte du rectorat, …comment et pourquoi en est arrivé là ?, Pourquoi un sit-in d’étudiants exerçant dans la légalité et agissant pacifiquement pour revendiquer des droits qu’ils jugent légitimes se transforme en un ring de boxe ? c’est ce que nous avons posé comme questions aux représentants légaux de ces 2 branches syndicales et qui ont bien volontiers accepté, non seulement de témoigner sur ce grave incident qu’a connu le rectorat en cette matinée du 12 Octobre, mais en plus ils nous ont livré des enregistrements vidéos choquants, filmés par des étudiants lors de cette rixe et que nous nous réservons de les publier pour le moment, afin de laisser le temps au temps pour que les esprits se calment et que la voie du dialogue l’emporte sur celle de l’exclusion et ce, dans l’intérêt de l’UDL de Sidi-Bel-Abbès, car l’histoire nous a appris qu’on ne peut cacher le soleil avec un tamis et que la violence n’engendre que l’éradication et l’explosion, autant crever l’abcès de fixation par le dialogue responsable.
Nous vous proposons d’écouter cet enregistrement vidéo d’une interview réalisée le dimanche 12 Octobre.
Fouad. H