11 novembre 2024

Il était une fois l’école de garçons indigènes de Sidi Bel-Abbés

UNE  HISTOIRE  ET DES SOUVENIRS  D’ENFANCE  A VOULOIR EFFACER

ibn sina

Contexte d’une époque
La première école primaire supérieure de l’Algérie a été celle de garçons de Sidi-bel-Abbès (Oran), édifiée vers 1882. Sont venues ensuite celles de garçons et de filles de Constantine, en 1885 ; enfin celle de garçons de Boufarik (Alger) et celle de filles de Blida (Alger), en 1903 et 1908 La Commission sénatoriale d’études sur l’Algérie, présidée par Jules Ferry, montre que la question de l’instruction des indigènes est une de celles auxquelles elle attache une importance capitale. Elle délègue en Algérie une sous-commission qui visite de nombreuses écoles. M. Combes, qui en fait partie, est chargé du rapport. De son côté, M. Burdeau, rapporteur du budget de l’Algérie à la Chambre des députés, étudie la question sur place. Enfin M. Léon Bourgeois, alors ministre de l’instruction publique, se rend à son tour en Algérie et se rend compte des résultats obtenus et de ceux qu’il est possible d’obtenir. Ces études aboutissent au vote d’un nouveau projet et de nouveaux crédits au Sénat et à la Chambre des députés. Le 18 octobre 1892, paraît un décret spécial qui a été le véritable code de l’enseignement primaire des indigènes de l’Algérie.
C’est l’une des plus anciennes écoles de Bel Abbés, elle a été édifiée et destinée à la scolarisation des garçons indigènes, lorsque l’instruction publique fût décrétée gratuite et obligatoire, étendue à l’ensemble des départements et territoires français.( Voir plus haut le contexte de l’époque ) Notre école porta d’ailleurs le nom de : Ecole de Garçons Indigènes, jusqu’en 1956, où elle devint école publique communale, comme le reste des écoles publiques de la ville.
C’est l’une des plus anciennes écoles de Bel Abbés, elle a été édifiée et destinée à la scolarisation des garçons indigènes, lorsque l’instruction publique fût décrétée gratuite et obligatoire, étendue à l’ensemble des départements et territoires français. Notre école porta d’ailleurs le nom de : Ecole de Garçons Indigènes, jusqu’en 1956, où elle devint école publique communale, comme le reste des écoles publiques de la ville.
C’est l’une des plus anciennes écoles de Bel Abbés, elle a été édifiée et destinée à la scolarisation des garçons indigènes, lorsque l’instruction publique fût décrétée gratuite et obligatoire, étendue à l’ensemble des départements et territoires français.( Voir plus haut le contexte de l’époque ) Notre école porta d’ailleurs le nom de : Ecole de Garçons Indigènes, jusqu’en 1956, où elle devint école publique communale, comme le reste des écoles publiques de la ville.

 

Elle fût alors rebaptisée : ECOLE AVICENNE, nom qu’elle porte jusqu’à présent. Elle accueillit pour leur scolarité, de nombreuses générations de garçons indigènes provenant des quartiers arabes limitrophes. Située à l’angle des rue des Bains et rue des Jardins en contrebas de la rue d’Assas , elle avait face aux logements de fonction, rue des jardins, les hauts murs bleu et blanc des entrepôts TRANSPORTS BENYAMINE. Face à l’entrée de l’école, il y avait cette grande menuiserie – caisserie où l’on voyait à travers une obscurité permanente, de grands monticules de sciures de bois dissimulant les machines de menuiserie et leur grincement lancinant

Les élèves étaient originaires de divers quartiers de la ville, notamment POINT du JOUR, MONPLAISIR, VILLAGE NEGRE, et pour un bon nombre de BARRIO ALTO.Les élèves étaient en grande majorité et à de rares exception issus de familles modestes: Petits commerçants ou artisans, ouvriers et employés quelque petits fonctionnaires.

Mohamed Boudjakdji

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