soyons sérieux! est-il normal d’organiser un festival de cinéma à oran pour quelques invités dans un pays ou il n’y a pas de cinéma et au moment ou on parle d’austérité? apparemment, les recrutements seraient bloqués et un retraité sur trois serait remplacé, alors que les concessionnaires et les importateurs se verraient soutenus. c’est dans ce contexte injuste que des journalistes acceptent de couvrir un tel événement mortifère et lieu de gaspillage-dilapidation de l’argent public, comme d’ailleurs Canstantine, capitale de la culture arabe. l’agression de la journaliste d’horizons ne constitue ainsi pas un grand événement dans un « festibouffe » ou sont convies des gens qui, s’ils aimaient le cinéma et l’art, n’y auraient pas mis les pieds. est-il sérieux d’avoir ce type de zerda sans sa dimension festive dans un pays ou il n’y a plus de structures de cinéma (dissoutes en 1998), ou il n’y a plus de salles, ou les cinémathèques foutent le camp, ou la mémoire prend la clé des champs et ou des coopératives fantômes, trop peu légales, attendant exclusivement l’argent public. c’est drôle et absurde, un « festival » dans un pays ou il n’y a pas de cinéma. et on accepte d’y être! c’est honteux!
Par:A.Cheniki