Le premier ministre Netanyahu, pour conserver le pouvoir, il pratique un terrorisme d’état assuré qu’il est de l’impunité de ses attaques.
Israël prétend que dans sa guerre contre Ghaza se fait dans la légitime défense, prenant en otage tout un peuple auquel il a imposé un long blocus.
Depuis 06 juin, le gouvernement de Netanyahu justifie cette guerre par le fait que le jihad islamique est le premier à avoir tiré des roquettes sur ses colonies, mais ce qu’il ne dit pas Netanyahu, c’est que ce sont ses chars qui ont les premiers procéder à une incursion militaire dans le territoire de Ghaza.
Dans cette affaire, il convient de restituer le véritable agresseur, car le 08 novembre dernier, des véhicules et bulldozers militaires ont pénétré dans la ville de KARRARA, située à l’est de KHAN YOUNES, au sud de la bande de Ghaza, sous des tirs intensifs et des bombes lacrymogènes afin de couvrir cette invasion, bilan : un paysan tué par le raid aérien et des champs entiers dévastés.
Les paysans excédés par la perte de leurs champs, ont interpelé les brigades d’EL KACEM, qui ont aussitôt riposté en repoussant les chars israéliens hors de Khan Younes.
Néanmoins, une invasion terrestre est toujours possible, mais elle aurait des conséquences désastreuses pour les deux camps, car cette mesure israélienne ressemble de plus en plus à un sabordage qui va embraser toute la région.
Le grand perdant sera certainement Israël, qui par cette option va prendre le risque de déstabiliser toute la région, car jamais depuis 1973, le conflit qui oppose Israël aux palestiniens n’aura présenté une telle menace de déstabilisation pour le moyen orient.
Netanyahu qui espère renforcer ses chances d’être réélu avec une majorité plus confortable, prend l’énorme risque de raviver largement le conflit dans un contexte géopolitique différent de celui de 1973, car après les révoltes arabes et l’arrivée au pouvoir des frères musulmans en Egypte, le monde arabe et musulman pourraient eux aussi par la même occasion retrouver un semblant d’unité contre Israël.
Fouad.H