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Expulsé du logement par voie de justice, il vit sous une tente au pied  du bâtiment  depuis 15/j à Sidi Lahcen

Les cas sociaux sont (tellement nombreux, que les citer devient impossible, mais lorsque le cas présente un cas de figure ou  le ciel devient le toit, l’on ne peut s’empêcher d’en évoquer l’existence. Ainsi ce  chef de famille, qui après avoir trainé,  durant des années, dans le calvaire, de l’absence de toit pour  ses enfants, en transitant de bidonville, en location de  logement précaire, en véritable  SDF. Cet algérien, qui a servi  en tant que militaire réformé  pour blessure, victime du terrorisme dont le père a été assassiné et pour lequel,  l’ex wali Bedoui , avait recommandé de lui attribuer un logement, mais  les instruction  du premier magistrat de l’époque, n’a pas été appliqué.

L’intéressé, est demeuré  malgré lui dans cette situation, sans domicile  fixe  au point ou la scolarité et la santé de ses enfants, a été  compromise. De lettre de rappel, en lettre de rappel, il n’a laissé aucune voie pour  évoquer son triste sort, balancé entre  des promesses qui ne  se sont jamais réalisé,  qui  l’ont anesthésié, dans l’attente de  l’espoir. En 2012 il refait un autre dossier pour l’attribution d’un logement, sans aucune suite,  alors que la majorité des  gens qui habitaient comme lui dans le bidonville ont été relogé, il demeurait le seul. C’est alors que  dans l’un des bâtiments de la cité  des 100 logements, ou furent recasés les cas sociaux,  demeurait 03 appartement de vide, qui sont restés très longtemps sans etre occupés.  il en occupait le N°135  pour loger ses enfants qui n’avait plus de toit, une fois que le bidonville ont ét détruit. Trois ans après, alors qu’il était absent, un huissier de justice est venu avec  les services d’ordre pour expulser  sa famille, qui a été mise a la rue et que seul les voisins prirent en charge. La porte de la maison a été rapidement fermée  avec un mur de parpaing. C’est alors  qu’avec des couvertures et une tente archaïque, il  construisait au pied de l’immeuble, un toit, pour cacher sa misère et il se trouve  depuis  15jours  livré  à la rue avec ses enfants..

Cet état de chose, le menait vers le P/APC, qui lui confirmait n’y être pour rien, que  s’était le  chef de daïra qui a refusé de lui donner un logement. Lorsqu’il allait vers le chef de daïra, ce dernier  le sommait de partir  au risque de l’emprisonner. Sa crise le rendait fou de rage, de ne pas être  assisté, alors  il  se rendait  a la  wilaya, muni  d’une bouteille d’essence,  décidé a  se suicider par immolation, si le  wali ne le recevait pas.

Par K Benkhelouf

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