Les quêtes dans les mosquées qui se chiffrent en milliards de DA chaque année , ne doivent pas concernées uniquement la rénovation ou la construction de nos mosquées mais doivent s’étendre à d’autres institutions de l’état telles les écoles ,les structures de santé etc..
Si les mosquées sont circonscrites aux seuls musulmans pratiquants, les autres infrastructures publiques sont des espaces beaucoup plus fréquentés par les citoyens algériens et donc soumis à une dégradation plus rapide et plus prononcée, d’autant plus que leurs fréquentations sont gratuites et supportées par le seul budget de l’état.Il faut donc reconnaitre que les insuffisances en équipements concernant ces infrastructures sont difficilement comblées par la seule initiative de l’état. Soyons donc objectifs et apprécions les efforts gigantesques accomplis par l’état pour répondre à une demande de plus en plus croissante des citoyens et donc l’impossibilité admise de faire face à tous les besoins sociaux.
Abordons le seul volet de l’enseignement dont la qualité est tributaire aussi des conditions où est dispensé cet enseignement à nos enfants.
Si le sureffectif a quelque peu diminué dans les classes en raison de la réalisation de nouvelles infrastructures scolaires malgré quelques problèmes ici et là ,le problème crucial réside dans l’état de délabrement avancé de certaines anciennes écoles, datant de l’ère coloniale.
Quand enseignants et élèves évoluent dans des bâtiments vétustes où la peinture s’écaille, les plafonds qui fuient ou menacent carrément la sécurité des élèves c’est la qualité de l’enseignement qui s’en trouve compromise. En cette période d’austérité budgétaire et la diminution des ressources, où les écoles peuvent-elles encore trouver les ressources nécessaires pour rénover ? Ce chapitre qui relève de l’apc ne peut suffire aux besoins recensés et nécessite donc la contribution des citoyens en offrant leurs dons en numéraires à cette importante tache, comme ils le font allègrement dans les mosquées pour différentes raisons.
Aussi, les milliards gaspillés inutilement ,chaque année , à organiser des festivals bidons de danses et de folklore de tout genre ,suffiraient peut être à combler le déficit dans les besoins de rénovations et d’équipements de nos infrastructures scolaires et sanitaires ; hélas, nous privilégions le prestige à l’essentiel qui constitue l’avenir du pays.
Par: Belamri.AEK