L’Algérie a ratifié en 1992 le traité international relatif aux droits des enfants, initié par les nations unies le 20 novembre 1989.
A priori c’est une bonne chose, même si 20 ans après beaucoup de choses restent à faire dans différents domaines et secteurs ayant relation avec le monde particulier de l’enfance.
Ceci étant dit, la réalité du terrain aujourd’hui, prouve que l’état par le biais de son gouvernement doit s’engager davantage afin de préserver les acquis de cette enfance, et faire en sorte à ce que d’avantages d’efforts soient consentis afin de juguler l’inégalité dans la couverture sanitaire, combattre le travail des enfants, lutter efficacement contre la consommation de la drogue par ces mineurs, s’attaquer à la délinquance juvénile et prendre en charge ceux qui sont livrés à eux-mêmes et à la rue.
Il est scandaleux qu’en Algérie de 2012, plus de 25% des enfants soient victimes de maltraitance y compris d’agressions sexuelles, leur nombre serait estimé à 50.000 par an dont 80% seraient enregistrés en milieu familial.
Quant aux enfants sans patronyme, communément appelés » nés sous X », leur nombre serait estimé entre 3000 et 5000 par an, cette frange de la société totalement fragilisée, son dossier fait l’objet d’un traitement très discret de la part de l’état, alors qu’il serait beaucoup plus bénéfique sur le plan de la cohésion sociale, de trouver des solutions adéquates telles un assouplissement des procédures de la KAFALA ou une loi qui imposerait l’identification d’ADN systématique des pères biologiques.
Il est tout à fait claire, que la société Algérienne reste pour le moment réfractaire au dossier des enfants nés sous X, une hypocrisie qui doit cesser, car la politique de l’autruche ne doit pas s’appliquer pour une partie de nous-mêmes, le monde civilisé avance à grand pas, et ce n’est pas maintenant qu’on va clouer nos enfants aux bancs de laissés pour compte de la « H’CHOUMA ».
Fouad.H