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Draa Norrédine, une icône belabbésienne, des arts plastiques est décédé!

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Draa  Norrédine, l’artiste-peintre, scénographe, metteur en scène, poète, l’ami de tous les artistes s’en est allé vers un monde de repos éternel, après avoir été longtemps terrassé par une maladie chronique et de ses complications. Il s’en est allé rejoindre sa dernière demeure, dont il en évoquait la lumière ces derniers temps. Il s’en est  parti, laissant derrière lui un monde d’art plastique qui avait encore besoin de lui. Il a tourné subitement toutes les pages du livre qu’il n’avait pas encore achevé. Il jeta le pinceau sur cette toile qu’il n’arrivait pas a  terminer .Il dit non a la vie pour plonger corps et âme dans les bras de la « faucheuse », qu’il voyait toujours comme un faisceau étincelant brillant sur les têtes de tous pressentis  pour le dernier départ. IL est mort chez lui, ce lundi à l’âge de 55 ans. L’artiste peintre Draa Norrédine s’en est allé, considérant grand se qui étaient petit, exigeant aux autres de continuer lorsque lui s’apprêtait à quitter le bateau et invitait d’autre à continuer a donner, se qu’ils pouvaient donner !

Rappelons que Draa Norrédine, fut un autodidacte, qui perçait dans le monde de l’art à un très jeune âge et  grâce à l’ensemble de ses ainés artistes, il connaîtra son essor dans l’art plastique De cette découverte, est né  son art personnel aux couleurs qui lui sont propres. Il s’attellera, durant 40 ans  approximativement à faire éclater les secrets de la peinture que de grand écrivain et poètes lui en donnaient de l’inspiration et que seul l’œil du connaisseur en déchiffrait la beauté. Ses toiles  auront le bénéfice d’être exposés, comme, certaines autres font le décor des intérieurs de certains acquéreurs. Pendant plusieurs années, il répondra aux bonheurs des aimants d’ expositions individuelles et collectives et autres vernissages dans le monde des arts plastiques au niveau local, régional et national pour faire connaître ses œuvres. Tout compte fait, les conseils de ses amis ont portés leurs fruits et sa volonté d’artiste qui ne « baisse pas les bras », aura obtenu des résultats moyens peut être, mais existant.

L’homme qui était parmi les pionniers du secteur de l art plastique à Sidi bel abbès, jouissait d’une grande estime dans les milieux professionnels de la culture. L’annonce de son décès a suscité une forte émotion parmi ses anciens collègues, qui se sont en grand partie regroupés, pour prier pour son âme, avant d’être acheminé vers son dernier domicile mortuaire, qu’est le cimetière de Sidi bel abbès. Nous avons remarqué au milieux de cette nombreuse foule, le Directeur de la Culture, le Directeur du Théâtre Régional de S.B.A., le Directeur de la maison de la culture Kateb Yacine, et grand nombre d’autres artistes  et comédiens  La famille artistique de Draa Norrédine, a été présente, pour le saluer une dernière fois et se rappellera toujours, qu’il fut  un artiste-peintre  aux multiples talents, parfois grincheux, mais extrêmement honnête et bon. Ses œuvres qui côtoient différents domaines, devraient laisser méditer ceux qui le sous estimèrent. Il  aurait du être primé parmi les meilleurs artisans en tant que peintre ornemaniste, (fonction qu’il faisait pour pouvoir subvenir à ses besoins), il a réalisé de nombreux décors de théâtre, a participé à des expositions  très souvent locale en présentant tableaux, illustrations, gravures et fresques

Nul n’oubliera qu’il n’a point cessé de son vivant, de faire valoir par la simplicité de ses  touches et de ses couleurs, des tableaux que seul un peintre de sa trempe peut exécuter, d’autant que son art, à la faveur des fusions  avec la musique et les chansons de Brel, Renaud et Léo ferré, le théâtre d’Abdelkader Alloula et Abderrahmane Kaki, et autres lieux ou son art est passé sous silence, devront le remémorer ,

Farid Daz, président de l’association El Basma, nous confiait il y a quelques temps, le désir du collectif d’artistes qu’il anime, vouloir créer un évènement qui permettrait à tous ceux qui ont connu Draa et Lalmi de les marquer pour que nul n’oublie le parcours artistique de ces hommes à la valeur transcendante dont les œuvres, qui sont reconnues au niveau local, continue à faire le bonheur de nombreux férus de la gouache. Daz tenait de son vivant à l’honorer une seconde fois.

Son ami fidèle, Mehaoudi Ahmed, un homme de culture de notre ville très affligé par son  départ inattendu, nous  déclarait: « Il se consacrait, entièrement à l’art avec des œuvres imprégnées de natures complexes, de  femmes et de réminiscences de l’enfance. Il a également réalisé des sculptures, des poteries, des gravures. Il peignait avec tellement d’honnêteté, il était très proche de sa culture. Il a réussi à la garder vivante. Cette honnêteté intérieure se reflète dans chacune de ses peintures et dans son verbal très cru- C’était aussi un grand homme de poésie et de littérature Le monde de la peinture de Sidi bel abbès a perdu une icône. ». Chapeau bas Draa ! Que dieu te préserve dans son vaste paradis !

K.Benkhelouf

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