11 novembre 2024

Deux autres ministres au chevet de Sidi-Bel-Abbés : l’habitat et la jeunesse au menu aujourd’hui.

Après la visite de Amar Ghoul, ministre des travaux publics entamée durant la journée d’hier consacrée à son secteur qui rappelons-le connait des tergiversations et des retards dans les délais d’achèvement, comme ca été le cas pour le projet de réalisation de deux aires de repos à hauteur de Sidi-Brahim programmé sur une superficie de 10 ha, qui connait un retard considérable et pour lequel le ministre en question aurait piqué une crise de nerf vu les motifs avancés pour justifier ce retard à savoir le manque de main d’œuvre.

C’est au tour de deux autres ministres de faire le pèlerinage aux lieux du saint Sidi-Bel-Abbés el Bouzidi, est ce en l’espace de 24h, c’est ainsi que Messieurs Abdelmadjid Tebboun, ministre de l’habitat et Mohamed Tehmi, ministre de la jeunesse et du sport seront les hôtes de la Mékkera le temps d’un jour pour inspecter chacun en ce qui le concerne son secteur d’activité.

Pour le cas de Monsieur Tebboun, il aura à inspecter plusieurs chantiers de réalisation de logements dans une wilaya considérée comme pilote et leader durant les quinquennats précédents, durant l’après-midi de ce mardi, le ministre inspectera le projet de réalisation de 1326 logements participatifs, les projets afférent à l’OPGI et la pose de la première pierre de réalisation  de 320 logements près de l’agence Béni chougrane.

Quant à Monsieur Tehmi Mohamed, il aura à son tour à inspecter l’avancement des travaux de réalisation d’un centre de regroupement sportif et bien entendu le projet de lancement d’une plage artificielle aux abords immédiats du lac Sidi M’hamed Benali.

Ce ballet ministériel, que nous avons prédit dans une précédente édition, était attendu depuis quelques jours déjà, mais retardé probablement pour des motifs ayant relation avec la nomination à la tête de l’exécutif d’un nouveau Wali fraîchement promu à ce poste, mais témoigne en même temps de la frilosité du gouvernement au regard du cas « Sidi-Bel-Abbés » qui a connu ces derniers mois une agitation suite à une gestion du patrimoine de la ville à la limite d’une véritable fuite en avant et pour laquelle une action gouvernementale était plus que nécessaire afin de calmer les esprits.

Fouad. H

 

 

 

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