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Des rues éventrées et des fuites d’eau répétitives à Sidi-Bel-Abbés : l’amer constat des travaux de l’entreprise Chiali.

010 Depuis le lancement des travaux de renouvellement du réseau d’alimentation en eau potable de toute la ville de Sidi-Bel-Abbés, qui semble-t-il sont devenus nécessaires à cause des fuites souterraines importantes de cette denrée précieuse dues à des canalisations devenus au fil du temps vétustes ou incapables de résister à la pression d’eau injectée par de puissantes pompes accélératrices ou des châteaux d’eau dont la pression de sa colonne d’eau est conséquente, les lacunes se dévoilent au grand jour d’une entreprise unique sélectionnée mystérieusement pour accomplir seule les travaux titanesques de renouvellement de la canalisation de toute une ville.

C’est ainsi que lors d’un précédent article publié il y a environ deux mois, nous avons signalé des aberrations qui se produisent quotidiennement à différents points de la ville et le manque de professionnalisme de certains ouvriers de la dite entreprise pour accomplir leur boulot dans les règles de l’art, c’est ainsi que durant la réalisation des fouilles, le conducteur d’engin avait endommagé l’ancienne tuyauterie alimentant les habitants la cité d’El Madina Mounawara en eau potable sous pression, au lieu de colmater le brèche béante, les ouvriers ont fuit les lieux pour ne pas se retrouver nez à nez avec les habitants immédiats de l’endroit sinistré sans (au moins) alerter l’A.D.E de cet accident, ceux sont les habitants de la dite cité qui ont fait la sale besogne de faire des aller-retour pour « prier » l’Algérienne Des Eaux  afin de dépêcher une équipe pour réparer les dégâts occasionnés par l’entreprise Chiali, quant à la quantité d’eau potable partie dans les caniveaux durant les 5 jours d’attente, dieu seul le sait.

 Le Mardi 25 juin vers 15 H, à la cité « C.P.R » aux abords de la rocade Nord, une autre fuite d’eau a fait jaser les habitants mitoyens, d’énormes quantités d’eau potable coulaient à flot en serpentant la descente vers les caniveaux voisins, un habitant furieux se demandait à qui veut bien l’entendre, « où sont ceux chargés du suivi et du contrôle des travaux ? Pourquoi personne ne parle pour mettre cette entreprise devant ses responsabilités ? Où est passée l’A.D.E ? » Autant de questions qui demeurent sans réponse.

Aujourd’hui durant la matinée du jeudi 27 Juin, un fait similaire s’est déroulé près du lycée Azza, prenant de panique les voisins et les passants, le énième accident qui est venu à point nommé rappeler aux responsables locaux que les choses doivent être prises très au sérieux, la population de la ville commence à montrer des signes d’énervement et de lassitude pour un projet et une entreprise qui normalement allait améliorer son quotidien et non le contraire.

 Pour un rappel historique du projet rentrant dans le cadre d’un programme spécial, le projet des travaux de réhabilitation du réseau d’alimentation en eau potable de la ville de sidi bel Abbes est scindé en deux parties qui se résument comme suit :
1- Réhabilitation du réseau d’alimentation en eau potable.
2- Réalisation des ouvrages du génie civil et équipements des réservoirs.
L’entreprise chargée du projet ( Chiali), cause un retard considérable dans la mise en état du revêtement des chaussées et trottoirs ainsi que pour les levées des réserves qui sembleraient être en voie.
Selon certaines sources concordantes le taux d’avancement est global alors que les rues principales sur l’ensemble du projet, présentent un pourcentage physique n’excédant pas la moyenne . 

Les rues et boulevards de la ville sont dans leur quasi-totalité éventrés, des nids de poule se forment de facto par l’affaissement d’une terre meuble, les automobilistes sont à bout de nerfs, en particulier les taxieurs et les autres propriétaires de moyens de transport public urbain qu’ils soient publics ou privés, les dommages causés à leurs véhicules sont multiples, ce qui entrave d’avantage un plan de circulation déjà saturé et médiocre, pour certains transporteurs, quelques circuits sont déjà proscrits pour leur état fortement délabré ce qui va pénaliser toute une population.

Pour les connaisseurs des faits relatifs à ce domaine, de tels travaux doivent nécessairement être suivi d’une remise en état de la chaussée (à ne pas confondre avec la remise en état initial) or ceci n’a pas été respecté dès le départ (voir les photos) sous les yeux impuissants de la population et scandaleusement des responsables, à quand l’épilogue du navet Chiali ?

 

Karim. F

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