Selon des informations en notre possession, 3 concours distincts en physique ont été organisés le 26 Octobre, dans le but de retenir les meilleurs parmi les postulants afin d’accéder à l’école doctorale pour une formation au grade de docteur de 3ème cycle, les inscrits allaient donc concourir pour 9 postes au total, ouverts par la tutelle, or il se trouve qu’un débrayage s’est déclaré pour protester et refuser les résultats de ces concours vu que les sujets proposés à l’examen venaient de l’extérieur et non de l’équipe de formation de la faculté concernée et relevant de l’ U.D.L de Sidi-Bel-Abbès, seule habilitée à proposer des sujets pour ce type de grade (doctorat 3ème cycle) et ce, en fonction des matières enseignées, conformément à la réglementation régissant ces types d’examens.
Le sujet proposé à l’examen venait de l’extérieur, selon des indiscrétions, il serait venu de l’université de Tlemcen, ce qui serait en soit, contraire à la réglementation, mais ce qui a mis le feu à la poudrière serait cette annonce faite, selon laquelle, les trois premiers classés sont étrangement de l’université de Tlemcen dont, semble-t-il, une proche parente d’un doyen à la dite université, cette situation a laissé planer des doutes au sein des inscrits à ces concours qui sont montés au créneau pour bloquer l’accès à la faculté des sciences exactes afin de faire entendre leur mécontentement et demander au premier responsable de l’université de Sidi-Bel-Abbès d’ouvrir une enquête pour cerner les tenants et les aboutissants de cette affaire qui risque de dégénérer, vu que c’est une violation manifeste de la réglementation en vigueur, car l’article 8 de l’arrêté N° 191, du 16 Juillet 2012, fixant organisation de la formation de 3ème cycle en vue d’obtention du doctorat est claire, il stipule, entre-autres, que le comité pédagogique et de recherche dénommé « C.P.R », est habilité à concevoir les épreuves écrites du concours.
Une autre faculté a connu aussi des contestations des postulants, il s’agit de la faculté de la langue Française où des protestataires ont refusé la liste retenue pour le concours du 26 Octobre où un proche-parent de la doyenne fut bien classé alors qu’il n’y avait plus droit, vu qu’il a fini son cursus par des séances de rattrapages, selon les propos de celles qui se sont senties flouées par un mécanisme très douteux, « nous sommes la seule université au pays où on a restreint le concours d’accès à l’école doctorale dans cette matière à seulement 12 candidats, pire encore, la liste des postulants n’a pas été affichée dans les temps et que les 12 heureux « élus » furent convoqués par des messages envoyés via la téléphonie mobile (SMS) », ont tenu à nous le faire préciser.
Ceci arrive au moment où un autre syndicat estudiantin dénommé « S.N.E » est rentré en conflit direct avec les responsables de la faculté des sciences économiques et des sciences de la gestion, au sujet d’un ensemble de revendications ayant relation avec l’amélioration du cadre de vie des étudiants et de leur formation, a quelques jours seulement d’une autre grève entamée par deux autres syndicats.
Apparemment les erreurs d’estimation ou de jugement sont telles que l’ U.D.L, est aujourd’hui dans une situation peu confortable après que son image de marque fut largement entachée, par le passé, par des scandales à répétition concernant des passe-droits octroyés à des étudiants fils de nantis ou de notables à la faculté de médecine et autres.
Fouad. H