L’on apprend de sources bien informées, qu’une femme enceinte âgée de 36 ans s’est présentée le lundi passée à la maternité de Sidi Yacine pour accoucher de son bébé arrivé à terme, la parturiente à été admise au bloc d’accouchement dans un état jugé très bon, la femme a accouché par voie basse sur décision de l’équipe médicale de garde ce jour là, bien que la parturiente avait présenté un dossier médical complet de son gynécologue traitant qui avait en fin de terme conseillé une césarienne afin de lui faire éviter les éventuelles complications d’un accouchement par voie basse qu’il jugeait trop risquée.
Quelques heures après le dit accouchement par voie basse, la patiente à eu, en post-partum de graves complications hémorragiques, ce qui a nécessité son admission en urgence au bloc opératoire pour tenter de stopper le fort saignement, devant l’impossibilité d’arrêter l’hémorragie, le gynécologue de garde à opté devant l’urgence de pratiquer une hystérectomie (ablation de l’utérus) pour clamper l’artère utérine, seul recours restant pour sauver la femme d’une mort certaine, mais et malgré cette opération lourde, la femme en question est tombée dans un profond comma et décédée le lendemain soit le mardi 08 octobre.
Devant une telle situation, le mari n’a pas tenu son sang froid et a aussitôt crié au scandale, ne comprenant pas pourquoi on a obligé sa femme à accoucher par voie basse alors que son gynécologue traitant l’avait bien déconseillé, il a aussitôt conclu à une négligence assortie d’une faute professionnelle grave du gynécologue accoucheur, une conclusion qui l’a poussé à poser plainte auprès de la police judiciaire, laquelle a aussitôt ouvert une enquête pour déterminer avec précision les réelles circonstances de ce drame qui vient de frapper de plein fouet cette famille et qui accable encore une fois de plus, la notoriété bien amochée de la maternité de Sidi Yacine suite à des accusations de ce genre.
Fouad. H