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Dans une première, le ministre de la santé annonce depuis Sidi-Bel-Abbès: « j’ai donné mon accord pour le lancement de 4 hôpitaux privés en Algérie»

vlcsnap-2014-09-01-20h33m33s0 Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, M.  Abdelmalek Boudiaf, a eu, lors de sa visite de travail et d’inspection de son secteur en date du 01 Septembre 2014 à la wilaya de Sidi-Bel-Abbès à inaugurer la polyclinique de la cité Benhamouda, la pose de la première pierre pour la réalisation d’un hôpital de 60 lits à la commune de Tabia, la visite du projet de réalisation d’un hôpital de 60 lits à Ras-El-Ma, la visite de l’hôpital de 120 lits à Sidi-Djillali, la visite du projet de réalisation d’un centre Anti-cancer de 120 lits et du CHU Hassani Abdelkader, la visite de l’institut national supérieur de la formation paramédicale (INSFPM) ; Aux termes de cette visite, le ministre de la santé a bien volontiers voulu répondre aux questions des journalistes lors d’un point de presse improvisé pour la circonstance que nous vous présentons à la lecture et dont voici la teneur :

 Le ministre de la santé, Abdelmalek Boudiaf.

« Aujourd’hui à Sidi-Bel-Abbès, ce n’était pas le cas, il y a 5 ou 6 mois, où il y avait beaucoup de tensions et de conflits, au détriment des malades, aujourd’hui donc tous ces problèmes font partis du passé, et j’espère que ça va continuer ainsi, c’est la raison pour laquelle durant cette visite nous avons donné beaucoup d’orientations, nous avons également arrêté les délais de réalisation et ce afin d’aller rapidement de l’avant, je viens d’inaugurer le méga-projet du nouveau CHU qui va être lancé très bientôt, le but est de faire de Sidi-Bel-Abbès, un pole d’excellence de santé.

 On m’a proposé la création d’un CHU qui va permettre la présence  quotidienne de spécialistes et de professionnels de radiologie à Sidi-Bel-Abbès,  j’ai donné mon accord et j’ai dit qu’il faut me ramener le dossier au ministère et on va l’étudier au niveau de « DGSS » (commission ministérielle) pour lui donner le OK, maintenant il faut savoir que pour avoir un scanner il faut au moins avoir un spécialiste en radiologie et là ça pose problème, pour le cas du scanner de Sidi-Bel-Abbès, le problème ne réside pas dans l’outil lui-même , puisque ce dernier est fonctionnel mais le problème réside dans le nombre important de patients (venus aussi d’ailleurs) qui demandent a être pris en charge pour l’examen du scanner, maintenant il faut savoir que même en Europe et en France particulièrement, les délais d’attente pour un R.D.V de scanner peuvent atteindre facilement les 2 mois.

 Ce qui est important de savoir et que l’Algérie à travers son ministère de santé  a mis en place une carte sanitaire qui va répondre aux besoins des soins des Algériens et mettre fin au nomadisme du malade (patient promeneur), le but donc de cette carte est d’arriver à ce que chaque Algérien ai sa puce ou son flash disque où toute sa vie sanitaire sera portée et ceci va nous faire gagner beaucoup de temps pour pouvoir bien avancer dans la modernité.

 Dans le domaine de la santé, la parité entre le privé et le public reste un  grand  chantier quoique le secteur privé reste indéniablement un secteur qui a sa place et sera toujours complémentaire du secteur public, car dans toutes les sociétés du monde, le privé exploite de 30 à 40% du chiffre d’affaire du secteur de la santé, en Algérie, certes, le privé a été un moment donné « délaissé » depuis sa création, suite aux événements qu’a connu le pays mais le temps est venu pour travailler sereinement afin d’organiser ce secteur qui compte pas moins de 400 cliniques privées et je viens de donner mon accord pour la création de 4 hôpitaux privés qui est une première en Algérie, ceci sans omettre le secteur du médicament qui commence à prendre forme et qui va, sans aucun doute mettre un terme aux soucis fréquents de rupture de médicaments même si, depuis une année déjà, ce problème est réglé définitivement ».

O. Abbas

 

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