11 novembre 2024

Coup d’envoi de la compagne électorale pour le double scrutin du 29 novembre sous de contraintes et d’interdits.

 

La compagne électorale pour les locales du 29 novembre s’est entamée aujourd’hui.
52 partis en lisse ainsi que les listes des candidats indépendants auront 22 jours pour convaincre l’Algérie profonde, en animant des meetings à travers le territoire national, pour cela quelques 4000 structures entre salle, stades et places publics ont été réservées à cet évènement .

Les candidats sont tenus de respecter certaines règles, c’est ainsi que tous les candidats aux élections locales n’ont qu’à bien se tenir durant cette compagne, car l’administration et les deux commissions chargées de surveiller et de superviser cette échéance seront bien attentives pour épingler le moindre faux pas.

C’est ainsi que l’utilisation de langue étrangère par exemple durant la compagne sera passible d’amende entre 200.000 et 400.000 D.A.
De même que ces candidats doivent s’en tenir à leur programme initial déposé au niveau de l’administration, tout comme ils devront se passer de publicité commerciale à des fins de propagande.
Les chefs de partis en compagne, qui occupent des postes ministériels devront déployer leurs propres moyens, toute utilisation de biens de l’état étant interdite sauf disposition législative exceptionnelle.
Les lieux de culte, les institutions administratives ou tout établissement public, ne peuvent êtres utilisés à des fins de propagande.
L’usage malveillant des attributs de l’état est interdit tout comme les dons de l’étranger.
En revanche, le gouvernement s’est engagé à garantir la préparation matérielle de cette échéance, son organisation et à soutenir d’avantage les futures assemblées communales.
Faut-il le rappeler, ces élections locales vont permettre le renouvellement des membres de 1541 assemblées communales (A.P.C) et 48 assemblées de wilaya (A.P.W).
Cette compagne qui va s’étaler sur 22 jours doit prendre fin trois jours avant la date du scrutin soit le 25 novembre à minuit, conformément à la loi régissant le régime électoral.


Pour ce premier jour des joutes électorales, plusieurs leaders des partis politiques ont investi le terrain dans une atmosphère froide, avec en arrière plan des contraintes relatives aux listes et affiches qui ne seront placardées que dans 3 jours voire plus pour certaines formations politiques car ce n’est que ce week-end que les numéros d’identification nationale furent attribués.
Pour ce rattraper, la commission nationale de surveillance des élections locales, propose la suppression des autres tirages au sort relatifs à l’affichage afin d’éviter un nouveau retard et que chaque liste garde le numéro d’identification nationale pour toutes les autres opérations.

 

Un autre problème qui persiste au jour d’aujourd’hui, c’est celui du temps imparti aux formations politiques pour passer sur les ondes de la radio et de la télévision nationales, qui reste inconnu.
Le hic de cette problématique et que une vingtaine de partis risquent de se voir attribuer des temps de passage aux médias tout à fait dérisoires si l’on appliquait la méthodologie de l’opération du tirage au sort, une méthodologie liée directement au nombre de listes de candidats, face aux grands partis, les plus petits seront totalement lésés.

Dans cette vision, le président de la commission nationale de surveillance des élections locales, propose et préconise un temps de passage aux médias identique et commun de 10 mn à toutes les formations politiques.

Fouad.H

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