Les élections sont passées et nous attendrons, cinq autres années encore, pour pouvoir nous réveiller et tenter de sortir de cette ridiculité dans laquelle sombre, une très grande majorité de notre société, qui semble indifférente et s’en foutre totalement de se qui se passe en amont ou en aval, car rien semble ne les intéresser.
L’on crierait a tue tete « A l’incendie » et l’on nous répondrait, « qu’il épargne ma demeure, du reste je m’en fous ! » ou aussi « Pourvu que j’ai un boulot, des autres je m’en fous ! » ou encore « Pourvu que l’on m’épargne d’un vol , les autres, je m’en fous » ou également « Pourvu que c’est propre devant chez moi , la cité et les autres,je m’en fous » encore aussi « Pourvu que j’ai un local et un appartement, les autres je m’en fous » encore également « Pourvu que j’ai des relations partout, les autres, je m’en balance et je m’en fous » également toujours « pourvu que l’on me donne le panier du ramadhan, des autres qu’ils crèvent, je m’en fous » et « pourvu que l’on me donne l’allocation chômage, l’ANEM, l’ANSEJ, les autres je m’en fous », « je m’en fous », « je m’en fous », rien que du, « je m’en fous » dans les bouches et les actes
Cela traduit un sérieux laisser- aller et cette faiblesse de la société algérienne à se regrouper autour de ses préoccupations, sous forme de rassemblement structurés est inexplicable. Alors que quotidiennement et sur tout les plans, le citoyen a besoin de revendiquer et défendre ses droits. Lui serait-il difficile de se mobiliser pour la construction de cette société civile ? Qui sous formes de simples associations de quartier, de village ou d’immeubles, serait l’intermédiaire reconnu pour répondre aux besoins du quotidien !. Ou encore sous forme de mobilisations, pour défendre les causes des handicapés, de certaines maladies chroniques ou rare ! Défendre la causes des femmes ayant subit des violences ou des mères célibataires ! Ou encore défendre l’environnement, promouvoir le tourisme, et la culture en générale ! Défendre le consommateur ou d’autres idéaux encore qui se trouvent dans la société et qui requièrent des efforts personnels ! Serait il impossible de se mobiliser chacun en se qui le concerne autour d’un projet social, économique ou professionnel ? La sont des questions qui trottent dans la tète, et qui obligent à en parler à qui voudrait bien écouter !.
Par contre, lorsque les élections approchent, l’on constate la naissance du désir de créer ou de s’engager dans des petites formations politiques qui se font avec un manque d’apprentissage outrageant, sans se soucier, que la société civile qu’ils aurait pu créer ou mieux dynamiser, aurait acquis quelques expériences sur le terrain au lieux de se lancer aveuglement dans ces aventures, pour espérer obtenir des responsabilités qui prendraient en charge tout le devenir de notre nation.
Mais pour ceux qui rêve encore debout, je leur rappellerais, que nous devrions attendre encore cinq années à venir, pour voire comment vont s’y prendre, les petites formations politiques, qui doivent s’emplumer et mieux s’expérimenter pour revenir à la course et retenter leur chances dans les législatives, les APC et APW, tel que le recommande un illustre super responsable cadre de la nation. L’on verra, que non seulement l’expérience manque, mais qu’ils ont une idée sur la société civile supposées être existante et les petites formations inexistantes. L’on comprendra que seuls les « sauvageons » (arbrisseaux que l’on greffe), ont droit, à la dernière cigarette !
Certaines associations, qui semblaient exister, ont tout simplement mis du « Kohool aux yeux », faisant croire, qu’elle servaient les citoyens et leurs principes, par contre, elles ont tout fait, pour se rapprocher des centres de décision et de se constituer, en supposés intermédiaires obligés, tirant des avantages matériels de leur position et ne jamais s’occuper de leurs véritables missions. Ils brandissent tout haut leur statu, ou ils ne représentent qu’eux même. Quand à ces associations crées uniquement par les membres d’une seule famille, elles ne se compteraient pas sur le bout des doigts, mais elles existent bien, pour rien d’autre, que du rien ! Étrange !
Le concept de société civil, a été dévié de sa vocation, et ceux qui, dans l’ombre ou dans l’anonymat, avec un labeur et des efforts désintéressés et quotidiens, tracent les premières esquisses de cette société civile, ils se trouvent marginalisés et réduits au silence. En effet des cadres universitaires et des intellectuels, n’ont pas cessés par leur travail de solidarité avec les victimes de la détresse sociale, avec ceux qui vivent dans la précarité, avec les malades, de démontrer qu’une organisation pouvait avoir lieu, et pouvaient prendre des dimensions plus importantes.
Maintenant que nous avons suffisamment parlé d’associations, nous pourrions revisiter et analyser le syndicat, et voir comment, que sont structurées les sections syndicales dans certaines entreprises et certaines administrations. L’on constatera très souvent, que l’objectif recherché par ces dernières, demeure loin de la défense des travailleurs. En grande parties, certaines structures syndicales se constituent, en rapport avec la bénédiction du directeur ou du patron, dans le seul but de servir les intérêts de ces derniers et pouvoir après service rendu, se « propulser dans leur carrières », de « bénéficier de certain avantage sociaux » qu’offre l’entreprise ou l’administration, « d’être libre dans leurs mouvements », « d’être rémunérés malgré l’absence », de « recruter qui ils veulent et quand ils le veulent », et surtout…surtout « bénéficier de l’avantage absurde de l’immunité syndicale » en cas de sanction qui viendraient du changement de sentiment, de leur « saint patron », en un mot se situer au-dessus des lois.
Voila en quelques phrases, comment que se constituent ces opportunistes, « pour faire table rase, des principes pour lesquels ils se sont officiellement engagés ». Mais, il est connu, de tout le monde, que ces agissements, sont fait, grâce à la bénédiction de leur représentation verticale, qui les maintiens….Afin que cette chasse gardée, assure une part dans les avantages et qu’aux moments des renouvellements obligés, les troupes maintenues agiront pour que les protecteurs verticaux soient re-maintenues. Et c’est un cercle vicieux, qui dure depuis des années, des années, des années. Sinon comment expliquer également que des retraités, soient à la tete des U.C. et des U.W. Sont ils arrivés au stade de considérer les travailleurs actifs comme incompétent dans la gestion des activités syndicales d’une Wilaya ? – Il s’agit d’un même scénario, que l’on retrouve dans tous les « votes »
Comment voulez-vous alors que des syndicats autonomes, soient acceptés ? . Comment peut-on espérer voire un jour de jeunes syndicalistes frustrés par la privation de l’agrément de leurs organisations, pouvoir rentrer, la tête haute dans scène des revendications, pour le relèvement du niveau de vie des travailleurs et la sauvegarde de l’outil de travail, loin de l’absurde «immunité» syndicale de cet autre syndicat.
Voila le tableau des élections, comment il débute et ses résultats comment ils sont !- Voila se que deviennent ces associations, qui très souvent n’existent que pour, obtenir des subventions, dont certaines d’entre elles, n’en ouvrent pas droit et celles qui en ouvrent, doivent se plier…. !Voila, comment que fonctionne notre syndicat ! Et tout ce beau monde, c’est comme les formations politique qui remplissent les tableaux d’affichages, ils ne sont existant qu’en certaines circonstances, jamais pour de vrais, pour le citoyens, pour les principes fondamentaux, pour le pays !
Cependant, ne perdons pas espoir, les quelques réflexions que nous émettons et les quelques combats que nous menons de temps à autre sur le terrain au cours de ces dernières années, présagent, les premiers contours d’une société civile, et d’un syndicat qui s’installent progressivement et pour remplir convenablement les nouvelles missions, bénéfiques pour le citoyen et la société. Pourvu que l’on les laisse se mouvoir dans le respect des lois.
Par K.Benkhelouf.