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Cérémonie de Clôture de l’exposition de l’artiste peintre Boukhalda Hamza

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Nous assistons ce jour à la cérémonie  de clôture, de l’exposition d’art plastique  de l’artiste peintre  Boukhalda Hamza, qui s’est déroulée du 18 au 21/02/2013. De par ce fait, nous signalerons que c’est grâce au professionnalisme de l’association El Basma des arts plastique de la Wilaya de Sidi bel abbès,  qui a coutume, de donner du plaisir aux yeux du public passionné par la peinture sur toile, et ce  en invitant  les artistes- peintre nationaux et internationaux pour donner  de la vie à la galerie de la Maison de la Culture « Kateb Yacine ». Ainsi, l’exposition  de l’artiste Boukhelda Hamza, qui nous vient de la ville du « grand Mzab » Tiaret, pour stationner quelques jours dans la capitale de la Mekerra, et présenter 52 de ses créations. Cet artiste qui tout en  émergeant de façon extraordinaire dans un style très recherché, qui rallie l’origine amazigh et l’arabité spirituelle, est devenu  par la force de l’art, un artiste qui jouit d’un grand respect dans le monde de la peinture.

Nous profitions de cette  rencontre que nous favorise cette cérémonie de clôture, pour nous informer sur le parcours artistique de cet  artiste de la ville de Tiaret.-L’artiste peintre Boukhalda Hamza  est  né à Tiaret le 21/05/1973, exerce  en qualité de professeur d’éducation artistique dans un établissement moyen de la capitale du « Grand Mzab »

Ses expositions individuelles
:
2005 à l’occasion du 5 juillet exposition à Tiaret
2006 exposition en parallèle du concours Ali Maachi à Tiaret
2013 à Sidi bel abbès Maison  de la Culture Kateb Yacine                                                                                                        Ses expositions collectives :
1994 exposition à Oran
1995 décoration de l’hôtel el Manar à Tripoli en Libye
1996 exposition à l’occasion de la journée du chahid à Tiaret
2006 participation à l’exécution de la  fresque  » réconciliation nationale «  à Tiaret
2006 rencontre des artistes plasticiens à Tamanrasset
2007 participation à une exposition « Alger capital de culture arabe  » à Alger
2007 participation au 2 eme Salon national d’art plastique de Djurdjura à Tizi-Ouzou
2008 participation au Salon régional de Tindouf
2008 participation à la semaine culturelle à Mascara
2009 participation au 2 salon d’automne à Alger
2009 salon national d’art plastique de Guelma
2009 salon national d’art plastique de Msila
entre 2010 et 2013, il assistait à plusieurs salons nationaux comme Oran , Om-El-Bouaghi , Mila , Bechar , Adrar Skikda, Djelfa, Ouargla ….
Il obtenait EN 2012 le 1ER  prix au concours national « Jumelage entre le poète et la peinture  » Skikda

Cette heureuse manifestation d’art plastique a été organisé par l’association El Basma, en collaboration avec la direction de Culture de Sidi bel Abbes, à la galerie de la maison de culture « Kateb Yacine »  sous le thème  extrêmement magique et interpelant « chuchotements des minarets »…Il nous a été expliqué, par l’artiste-peintre Boukhalda Hamza, que la technique employée dans ses travaux, était l’acrylique, l’huile, avec  également, la pratique de la technique mixte.. Il  nous confia, que parmi les secrets des couleurs employées, il utilise très  souvent, des colorants naturels tel le safran et l’huile  de carde, qui ajoute une note exceptionnelle, aux touches  qu’aborde son pinceau.

Il opte  en outre pour le style ou l’abstrait lyrique, qu’il jumelle avec un symbolisme particulier permettant à l’artiste  de s’inspirer de la civilisation musulmane dans ses formes et sa calligraphie. Le patrimoine amazigh « tifinagh » et « ouchem »  est un concept de malaxage entre deux identités qui forment  dans leur continuité l’unique  identité algérienne. Le signe amazigh est présent, et croise la lettre arabe et alors, les deux se nourrissent d’un patrimoine  issu d’une histoire profonde,  diversifiée mais proprement algérienne. Un croisement naturel, qui comblent la vue  et le cœur d’une seul identité  multidimensionnelle, riche et unit.

Cette exposition se devise en deux parties de couleurs, ou l’une propose  des couleurs froides ou le bleu et le verts dominent et une seconde partie fait apparaitre des couleurs chaudes, jaune, marron et orange.. des couleurs évoquant, le monde du sable et des dunes du sud Algérien et parfois nous transporte au sein de l’Afrique profonde..Nous ajouterons à travers la simplicité de notre regard, pour dire que l’œuvre de l’artiste-peintre Boukhelda Hamza,  est la synthèse d’un patrimoine algérien profond…Il nous définiraque pour la thématique, l’idée lui est venue après l’affaire des minarets qui créa une actualité en suisse. Dans cet évènement, les autorités de ce pays refusèrent l’existence d’une structure orientale au milieu d’un espace occidental, malgré que l’islam soit une religion de tolérance, prouvée par l’existence de divers site de croyances dont des églises, des synagogues au sein de plusieurs pays musulman, comme site de culte en faveur des minorités.
Cette exposition a permis au public Belabbésien, de découvrir un style et une jeunesse en plein mouvement culturel. Car le travail fourni et très développé, de l’artiste n’est autre que le produit de plusieurs années de recherches techniques et plastiques exclusives qui lui ont permis avec son œil d’observateur et à la sensibilité de son âme de  développer ce genre de peinture qui impressionne plus d’un. De par la particularité de la géométrie employée et l’architecture imposée. Il a su nous rendre visible, se qui paraissait invisible en conjuguant les signes et les couleurs au service de l’art et de notre  patrimoine.

Nous avions, alors essayé d’obtenir quelques confidences sur les influences, qu’il ai pu avoir dans le milieu de la peinture, Après avoir quitté ses études de l’institut des beaux arts d’Oran en 1994 et en 1995 il commençait à exercer en qualité d’éducateur culturelle, En 2007  il nous parlera alors de Nasrédine Dinet et de la passion qu’il eu envers le style de ce grand artiste français il fit des recherche sur le style figuratif et grâce  au côtoiement avec l’artiste-peintre Boukerche Med a Tizi-Ouzou au salon  de Djurdjura , un déclic de recherche, l’incitait à  étudier le Corbusier et dans ses études et ses recherches, il découvrait que l’art maghrébin, prit naissance dans l’art arabe dans sa dimension orientale et  dans un angle amazigh. De cet aperçu, il créa l’amalgame, qui donnait le style qu’il proposait. Et les « chouchements des minarets » sont des messages qui sont transmis à la culture algérienne.

Pour revenir à la cérémonie de clôture, Mr Farid Daz président de l’association « El Basma », comme , se félicita de la réussite de cet évènement culturel, et au nom de la population algérienne, de la Direction de la Culture, de la Direction de la Maison de la Culture Kateb Yacine,  au nom des artistes peintres en général et particulièrement  ceux qui n’ont pu assister de par leur état de santé ( Draa Noré et Lalmi AEK), auxquels il souhaita un prompt rétablissement, souhaita un heureux retour à l’artiste Hamza Boukhalda . Puis, une remise symbolique de prix fut offerte par la Direction de la Culture et l’Association « El Basma »-

L’artiste, à son tour, remettait deux tableau l’un pour la Direction de la Culture et le second pour la Direction de la maison  de la culture Kateb Yacine  puis en conclusion l’artiste, déclarait « cette exposition de sidi bel abbes est très importante pour moi et pour mon parcours artistique car il s’agit de  ma  première sorti pour une exposition individuelle, en dehors de ma willaya Tiaret. De par ce fait je considère que Bel Abbes grâce au travail que fait l’association El Basma devenu  par la force des
chose un leader  incontesté en art plastique au niveau national, magrébin et international  de par le fait qu’elle a reçu des artistes tel que Maissara Baroud de gaza et Ahmed el Shihabi d’irak .. Sidi bel abbes est devenu un pole et une station très importante dans le parcours artistique de chaque peintre, car il faut passer par Sidi Bel Abbes pour émerger sur le plan artistique » 

La cérémonie à laquelle prirent part plusieurs personnalités de la culture et du monde l’art en général se terminait, avec beaucoup d’espoir de rencontre et d’échange. Pour son premier passage dans notre Wilaya, l’artiste peintre repart très émus pour l’accueil qui lui fut réservé.

 

 

K.Benkhelouf

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