Ce que l’élu du peuple doit aux écoliers de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès : le temple du savoir se métamorphose en guet-apens !!!
Relevant des compétences des pouvoirs publics, particulièrement des municipalités, les écoles primaires (pour ne citer que ce palier) de
certaines communes de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès sont dans un état de délabrement tel qu’il serait urgent d’y remédier en programmant au cas par cas la nature des travaux à engager pour la rénovation et ce, dès la vacance des lieux, une visite des établissements primaires de la commune de Belarbi, a révélé l’ampleur des risques qu’encourent les élèves qui y sont scolarisés, entre le délabrement des bâtisses dont la construction remonte à la période coloniale, des murs des salles de cours fissurés, des ravalements intérieurs qui tombent en lambeaux , des toitures devenues par manque d’entretien périodique, de véritables passoires causant d’énormes désagréments en période de fortes pluies, le manque de matériels adéquats pour une meilleure prise en charge de ces établissements au chapitre de l’hygiène ou celui de la sécurité, un mobilier le plus souvent vétustes d’où émergent et se détachent des débris ferreux ou de bois, des cours truffées d’entraves et de guet-apens pour des enfants en bas âges connus pour leur hyperactivité (voir photo), des sanitaires qui font fuir le plus sale des bêtes sauvages, des salles de cantine crasseuses qui rivalisent les porcheries, des bâches d’eau potable construites en mitoyenneté avec des regards d’égout et des eaux usées…et…et la liste des carences reste malheureusement encore longue.
Ceci dit, il est indéniable que la responsabilité de la restauration des lieux de l’apprentissage et du savoir incombe en premier lieu à la commune dont relèvent ces écoles, mais aussi des compétences des pouvoirs publics, les élus locaux sont moralement et professionnellement redevables et comptables devant les parents d’élèves et la société d’une façon générale en cas de graves incidents ou accidents, les directeurs de ces établissements ont dans leurs prérogatives, le droit de porter à la connaissance de que de droit, toute réserve pouvant mettre en péril la vie des écoliers.
Le cas de l’école des «frères Assas» à Belarbi n’est pas unique en son genre pour sa vétusté et son état de dégradation, d’autres écoles sont dans le même cas sinon pire, aux 52 communes que compte la wilaya, des écoles devenues dangereuses par manque d’entretien car délaissées, la catastrophe humaine évitée de peu lors de l’effondrement de l’école Avicenne est encore vivace dans les esprits des belabbésiens, faut-il attendre l’irréparable pour passer à l’action par une sérieuse prise en charge de réhabilitation ou de restauration des écoles mises à rude épreuve par les aléas du temps, des dures conditions climatiques et humaines? Nos élus sont interpellés pour prendre en charge d’une manière efficace et durable le patrimoine de la collectivité dans sa partie ayant relation avec le secteur de l’éducation nationale et ce, pour le bien-être des écoliers d’aujourd’hui et citoyens de demain.
Fouad. H