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Benhamouda… ou la cité oubliée par la sûreté nationale: aucun policier n’y est affecté.

Ce début d’année 2013 s’annonce sous de mauvais augures, une prise record de 3kg de Kif fut enregistrée durant les premiers jours de l’année, des cas de vol avec effraction, de vol de voiture, d’agression sur personnes, vol à l’arrachée, constitution de bandes criminelles, prostitution, proxénétisme, création de lieux de débauche, détournement de mineurs…et la liste reste malheureusement longue.
Pour l’année en cours les services de sécurité (tout corps confondus) auront certainement du pain sur la planche, pour pouvoir travailler avec succès, ces mêmes services doivent se moderniser et évoluer perpétuellement dans leur façon d’opérer et dans les moyens utilisés (modernes) pour collecter un maximum de preuves judiciairement recevables  afin de pouvoir combattre le mal là où il se trouve car de par le monde les criminels restent en nette avance sur les services de sécurité quant aux ruses machiavéliques utilisées pour arriver à leurs fins.
En ce qui concerne la ville de Sidi-Bel-Abbès, la présence d’Hommes en tenue bleue est fortement marquée, le plus souvent à chaque feu rouge, rond point, grands boulevards, édifices publics et à l’entrée des établissements sensibles ou de souveraineté,  mais uniquement aux limites de ce qu’on appelle « centre ville ».

cette présence est le plus souvent composée d’un groupe de deux agents voir même plus, or dans d’autres lieux de l’espace urbain Bel-Abbesien à l’exemple de la nouvelle ville de Sidi-Djillali et particulièrement dans la cité Benhamouda aucune présence policière n’est à constater, et cela depuis bien long temps, pourtant dans ce périmètre, à entendre le témoignage des riverains, la petite délinquance sévit de jour comme de nuit plusieurs maisons furent cambriolées, des voitures volées et des filles spoliées de leurs bijoux et portables, quant à la circulation routière et la prolifération anarchique du commerce informel dieu seul sait comment les choses arrivent à rester dans les limites du tolérable sinon c’est la loi de la jungle.
Le temps est peut être venu pour que l’état par tous ses services de compétence  émerge et prend le taureau par les cornes afin de reconquérir ces espaces pour faire valoir le droit et garantir la sécurité de jour comme de nuit aux habitants de la nouvelle ville de Sidi-Djillali et particulièrement ceux de Benhamouda, en déployant d’abord et en urgence des agents de l’ordre public pour valoir l’image et la force de la république avant qu’un jumelage avec Bogota ne soit effectif.

Fouad. H

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