Le parcours de Houari Ayadoun est un parfait exemple d’une jeunesse avançant dans le sens de l’Histoire et du principe de la génération montante qui construit avec dévotion, honnêteté et bravoure la prospérité du pays. Ayadoun depuis l’âge de 16 ans a été sur tous les fronts pour développer la culture positive au sein d’un milieu négatif et sa vision lointaine lui adonné raison, le pays se trouve dans le sillage de la décolonisation , d’un projet moderne , d’une place dans le monde qui vaudra son poids universel .
Au début le jeune Ayadoun prend l’initiative de créer l’union national des lycéens algériens au niveau de Sidi Bel Abbes où il commence ses premières expériences dans l’animation culturelle en proposant des concours inter-lycée , premier pas aussi pour susciter l’envie de travailler en groupe. Poursuivant son concept en tant que président du bureau de la formation professionnelle et lycées, il entreprend avec son staff des travaux intéressants en la matière et en 1999, on le retrouve vice-président national de l’organisation des étudiants sortants de la formation professionnelle, à la même année il est proposé comme président national de la formation professionnelle mais finalement çà ne marche pas pour des raisons qu’il ne s’explique même pas aujourd’hui. Toujours convaincu par sa cause , il ne s’arrête pas à cet obstacle , en 2005 il fonce à nouveau il participe en Allemagne aux chantiers d’Eté « pour l’élaboration d’un projet d’environnement » à Hambourg avec le maire de Himhendgen et à Brême pour « environnement, et abeilles » , il retourne à Bel Abbes , l’année suivante il poursuit un stage animateur et leadership culturel et fait partie des « chantiers architectures » dirigé par le professeur allemand Geber de l’ université de Hanovre dans lequel est développé une thèse selon laquelle que les Romains ne se sont pas arrêté à Hambourg mais ont continué jusqu’au nord d’Allemagne , ajouté après des fouilles intenses à la découvertes de jarres datant de l’époque biblique .
Il le souligne lui-même « j’étais soutenu surtout par Mme Cherstine Sheler , une femme qui porte un grand intérêt à l’Islam et aux musulmans et en plus aime l’Algérie ,je l’en remercie vivement » ..Il revient au bled, il prend du repos en voyageant, étudiant des concepts nouveaux en tant qu’animateur culturel là où il passe notamment en Tunisie..Houari Boumediene sent que Sidi Bel Abbes manque d’activité de grandes envergures , prenant conscience que la domination folklorique fait de l’ombre à d’autres disciplines vivantes prend le pari de faire « bouger » la mekerra et fonde à la maison de culture un club culturel « Djil Ibdaa » aux côtés de Habib DJEDID , Abdelmajid Abdelmezouar , Imad Fouad Cheikh , Kader BENARICHA , Abed Manceur et d’autres encore avec l’appui administratif de M. Taibi mohamed le directeur de la culture où des activités diverses voient la naissance entre autres quinze ateliers artistiques . Au cours de l’Eté 2012, il est organisateur et animateur au festival international du livre organisé à la maison de culture.
En notant qu’il a été à plusieurs reprises sollicités à participer à des émissions culturelles à la radio local Mekerra .On peut dure que ce parcours comme on le voit certes est pavés d’obstacles mais grâce à ses qualités d’organisateur , d’animateur formé ,il a su mener à bien sa démarche et continue à l’heure actuelle son aventure spirituel et artistique , ayant un grand rêve celui de redorer le blason au pays des Beni Amers avec ses amis qui croient en lui avec respect et fidélité , condition nécessaire pour la réussite d’un projet utile à la société et digne dans tous les sens. Relevons que le grand soutien qu’il a toujours depuis son enfance , c’est celui de son frère Sid Ahmed YADOUN lequel par sa contribution lui a enseigné l’art de vivre fraternellement avec les autres dans le sens du partage , de la générosité et du sens de l’éthique .
HouariBoumedienne Ayadoun a toujours les yeux fixés sur l’avenir , et tend toujours à donner toute son énergie pour l’amour de son pays et de son peule comme il le dit lui-même « modestement »…
Par Ahmed Mehaoudi.