L’artiste peintre Abdelkader Lalmi , notre ami et l’ami de tout le monde est extrêmement malade, pour ne pas dire gravement atteint. Il est difficile de supporter cela, mais, il s’agit d’une réalité dont l’on ne peut se défaire. Apprendre que l’ami artiste se défait, m’oblige à me révolter contre ce « statut de l’artiste » qui semble ne pas vouloir prendre naissance, afin de répondre aux petits besoins de santé qu’éprouve l’artiste. Et puis que font ces institutions qui gèrent la culture et qui dépensent à milliard l’argent de l’artiste sans que celui-ci en jouisse dans ses moments de douleurs ?. Que font ces institutions, qui utilisent les artistes pour combler la fin de leurs factures ?. N’ont elles jamais su qu’au courant de cette année, combien furent ceux qui sur scène ont rejoint le Bon Dieu ? Combien furent ceux qui tombèrent malade sans que personne ne se rendent compte, qu’ils se trouvaient au bout du rouleau ?.
L’homme souffrant, occupe un lit d’hôpital sans être traité avec la médicamentation qui lui est appropriée. Il et attend dans l’inquiétude mais avec beaucoup d’honneur, un geste humain,, rien qu’un geste de bon sens, pour qu’on le sorte de l’état dans lequel il s’épuise. Abdelkader Lalmi c’est vous, c’est moi, , c’est nous tous, c’est tout le monde, qui pourraient se réveiller du jour au lendemain , dans cette situation ou le dernier secours doit s’exprimer au même titre que tous ceux qui sont des artistes, médiatisés, malheureusement Abdelkader Lalmi figure parmi ceux qui travaillent dans l’ombre voulu d’un art encore voguant dans le monde de l’inconnu et de l’indifférence. Un peintre choisit-il son métier ou le métier s’impose-t-il à lui ? Abdelkader Lalmi aurait sans nul doute, opté pour la deuxième proposition.
dans la maladie et plongeait au fur et à mesure dans une douloureuse situation, que personne à part lui ne peut comprendre. Et lorsque nous lui posions la question, comment il se sentait ?- Il répondait avec un grand sourire et plein d’anecdote : « je me sens bien, quelques faiblesse, mais je suis bien et puis qui va mieux que moi ? ajoutait-il dans un rire sincère mais maladif
Nous rappellerons douloureusement qu’Il participait à l’élaboration de plusieurs fresques, à Sidi bel abbès, et au long des années, nous, découvriront son talent exceptionnel Abdelkader Lalmi a participé à plusieurs expositions tant collectives qu’individuelles à Sidi bel abbès et dans d’autres Wilayas sous le parrainage de la Direction de la Culture et de l’Association El Basma. Il se vouait ses dernières années à un style, qu’on lui reconnaissait à travers les miniatures qu’il se plaisait à peindre.Abdelkader Lalmi est malade, et a besoin à se que les autorités lui accorde une prise en charge.
K.Benkhelouf.