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Abdelkader Belkhorissat et les étudiants de l’école des Beaux arts se préparent pour la grande manifestation de BREST « Un partenariat artistique « des Labos de Babel Bretagne » et de « l’école des arts de Sidi bel abbès »

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Sous le regard attentif et très professionnel de l’artiste- peintre Abdelkader Belkhorissat, directeur de l’annexe de l’école des Beaux Arts de Sidi bel abbès, une vingtaine d’étudiants, sont engloutis, chacun de leur coté, devant une  bannière en toile  aux dimensions réglementaire de 110cmX170cm, pour  reproduire sur elle, se que leur imagination a pu retenir entre la beauté du poème qu’ils ont  choisi, afin de  traduire les vers et en donner les contours et les couleurs qu’il faut. Et pour nous prouver une fois de plus qu’Il est vrai que la poésie et la peinture contemporaines sont très proches l’une de l’autre,’ils tiennent à étaler passionnément, une énergie mentale pour exprimer fidèlement se que leur cœur dictent  aux doigts afin de  reproduire, la beauté dans chacune de leur « Moualaquates ».

 Entre un coup de pinceau sur la toile qu’il se réserve de produire et certaines observations aux élèves, Abdelkader Belkhorissat, me faisait comprendre que  le but  de cette importante manifestation, que réalise depuis de nombreuses années, les « Labos de Babel de Bretagne » un esprit de  rencontre et d’échange  individualisées ou  sous formes de toile de peinture, a prit naissance afin d’inventer et mettre en œuvre,  aussi bien à l’école  qu’en d’autres endroits, des formes de travail (ateliers, démarches, débats, écriture collective, tables rondes etc ) qui permettent de transmettre, particulièrement  dans la collaboration loin de  la compétition, des actions  prise en charge, pour que se construisent dans le même temps  la démocratie et les savoirs.

 Mr Belkhorissat aldelkhader, cet artiste peintre d’une simplicité exemplaire et déconcertante, possède en son actif, plus de 130 créations personnelles, et un CV à vous faire tourner la tète, de par la richesse en expositions individuelle et Collectif au niveau national et à travers plusieurs pays du monde entier… Notre ouïe devant les explications imagées de son parcours, rende son auditoire ébloui. Notre artiste est un des figuratifs les plus méticuleux. Son choix du détail et de la touche se ressource dans l’école académique comme dans la poétique impressionniste. C’est un grand voyageur, qui ne cesse d’immortaliser des scènes de genre et des portraits d’ici et d’ailleurs, il revient toujours la valise remplit, de sujet à exploiter en ses moments, de manque d’inspiration.

 Nous connaissions en effet,  dans la vie de tous les jours, cet homme de grandes valeurs, nullement avare de part ses contributions dans les mouvements associatif de la Wilaya, pour, que l’art est son mot à dire…. Que son sens  de l’humanitaire très facilement décelable à la vue qu’il nous présente. Et voila que grâce à la bienveillance et l’amabilité de l’Artiste-Peintre Jean Paul Quioc, président  des  associations « Peuple et Culture Finistère », et « Les Labos de Babel Bretagne » il nous  a été  dévoilé se que nous ignorions d’Abdelkader,  que l’artiste  était très apprécié en dehors de nos frontières, alors que chez lui, il était connu superficiellement malgré, l’immensité et le nombre de ses réalisations louangeable. Se que nous savions sur lui, était très insuffisant par rapport à la réalité, se qui nous incite à utiliser le dicton que « Nul n’est prophète dans son pays », que me rappelait ma conscience.

 L’artiste-peintre Jean Paul Quioc, nous  apprenait, avoir découvert  l’artiste peintre Abdelkader Belkhorissat , en 2003 lors de l’année de l’Algérie en France, ou il stationnait dans la merveilleuse ville de Brest quelques semaines, le temps de réaliser une fresque de 4,5 mètres carrés en hommage à « Kateb Yacine ». Cette peinture, combien symbolique,  demeurait, installée tout l’été 2003, sur la façade principale de l’Hôtel de ville de Brest,  place de la Liberté. Un évènement inédit et de taille que réalisait  dans l’anonymat Abdelkader Belkhorissat , en l’honneur à cette grande figure algérienne qu’est Kateb Yacine. Nous aurions alors la certitude, qu’un Artiste peintre Bel abbésien a permis à notre éternel auteur national, « Kateb Yacine » d’être représenté sur la place Centrale de la liberté de Brest au grand bonheur des populations de cette ville de France, qui  se sont réjouit  grâce à  l’évènement artistique qu’Abdelkader Belkhorissat  a produit dans sa gigantesque Fresque de 45 m sous la coupe de l’association des arts plastique de Brest.

 Lors de ce séjour, en France en cette année de 2003, l’artiste peintre, le fils de la Mékérra, en collaboration avec l’association  de Jean Paul Qioc « Les Labos de Babel Bretagne », ont initiés, un nouveau et important projet culturel, qu’ils  intitulaient  les « Moualaqats  de la  Poésie sans passeport pour l’Algérie ». Le simple thème de ce projet honore ses concepteurs, qui luttent pour que la passerelle entre artistes confondues soit réelle et très solidifiée à jamais

A la suite de cela, l’association des arts plastiques et de la poésie « Les Labos de Babel Bretagne ».commençait, d’effectuer des voyager à travers le monde, sans léser le moindre des continents de la planète. Alors d’Afrique, d’Amérique latine d’Asie ; d’Europe, il s’arrangeaient pour que le projet soit porteur de belles choses humaines et artistiques entre les peuples …A travers des Principes pédagogiques et méthodologiques, très étudiés, l’association de Brest propose à chaque fois cette forme ou la création partagée  et les arts sont mis au service des rencontres entre les diverses langues parlées. Aussi, qui avec l’écriture, la parole  et le pinceau  deviennent des formes de  pensée à travailler telles qu’elles se présentent, dans la beauté de la complexité ou de la simplicité, les artistes, proches ou éloignés, ne feront « qu’un ». Ces situations qui métamorphosent l’individualité, dans une globalité, très poétique ou l’expérience singulière devient une formulation d’idées générales, n’est que magique.

 En 2009, à l’occasion du forum social mondial sur l’éducation, qui se déroulait dans plusieurs villes de Palestine occupée et d’Israël, l’Association a installée ses « Moualaqats »  dans la ville de  Ramallah. Puis elles, furent laissées sur place, dans le but à se qu’un  relais local, en prennent soins et les installe  par la suite, dans d’autres villes de Palestine, pour que la ronde de l’amitié et de l’amour entre les peuple assoiffés de paix perdure..

 Mr Jean Paul Quioc, nous apprenait que ce mouvement était informel et multipolaire. Il est constitué de personnes et de groupes mettant en œuvre des actions culturelles pédagogiques et symboliques développant ses buts. il s’appuie sans s’y restreindre sur des réseaux  de mouvement d’éducation nouvelle, de mouvements d’éducation populaire, des mouvements de lutte contre des conflits, les peurs et les haines xénophobes, les nationalismes, les idéologies sécuritaires et pour le développement des  logiques de paix….Aussi cette année,  la collection des « Moualaqats », aura pour sujet la « Poésie du monde arabe » mais particulièrement accès sur la poésie sur « la  Palestine » qui  serait  reprise avec des textes de Mahmoud Darwish et de Taha Mohamed Ali, mais aussi des textes de Chebbi de Tunisie ..

 Ce projet s’inscrit dans un projet de grande dimension intitulé « les voix de la Méditerranée » où participeraient 17 associations du réseau Français de la Fondation Anna Lindh dont « Les Labos de Babel Bretagne. »

L’intention  de l’association est d’installer ces « Moualaqats » à Tunis, vers la fin du mois de mars  de cette année 2013, à l’occasion du prochain forum social mondial et en début d’avril  les réinstaller à Marseille, à l’occasion du forum de la fondation Anna Lindh pour le dialogue interculturel euro-méditerranéen. Et à la fin de cet évènement d’Avril, la riche collection des « Moualaquats » serait disponible pour voyager en France et aussi bien en Algérie.

 C’est alors que cette  manifestation d’art plastique qui va faire  voyager à travers plusieurs pays, les créations des jeunes participants de l’école des beaux arts de Sidi bel abbès,  s’autorise à faire produire collectivement des œuvres d’art sur la simple base de poèmes émanant de grand auteur. C’est alors que nous sommes très impressionnés par cette motivation collective, très passionnée ou chacun des étudiants artiste et à leur tete  Mr Abdelkader Belkhorissat, manient le pinceau qu’ils jaugent aux poèmes, pour participer à cette manifestation de Brest, ou l’esprit de compétition n’existe pas, sauf lorsque la beauté de la toile le démarque.

 Nous avons connaissance, que  l’artiste –peintre Abdelkader Belkhorissat, compte ne pas s’arrêter là- Il compte des finition de l’ensemble des fresques produites, par les étudiants, pour la manifestation de Brest, de jumeler la beauté verdoyante de la grande cour de l’école des beaux arts , avec l’ensemble des bannières , avant leur départ vers la ville de Brest , ou ils vont se joindre, aux production artistique des arts plastique venus de tous les continents.

 A  cinquante ans, notre artiste au magiques paroles poétique, a réussi a expérimenter tous les styles, tous les chemins et tous les choix artistiques … mais, dans l’essor de sa passion pour l’art plastique, il compte toujours mettre la main à la pâte, pour innover et créer… chose qu’il sait le mieux faire, et dont nous en sommes témoin.

K.Benkhelouf

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