Même son de cloche chez les artistes peintres , les écrivains , les poètes qui se retrouvent beaucoup plus « coincés dans une logique d’activité bureaucratisée , sans âme , très « alimentaire » au point où le désespoir s’affiche sur les visages , devant un café presse- , et la cigarette de la déception , chacun ressent une espèce d’exil intérieur et qui cherche à partir , chercher « sa chance » là bas , à Alger s’il a la force et le cran , ou bien encore de l’autre côte de la rive Nord.. Et voilà qu’un artiste, un enfant du bled, chanteur connu ayant à son actif un parcours honnête a trouvé une solution simple et efficace, c’est celle de créer une « Maison de l’artiste », gérée par les artistes eux-mêmes.
Ainsi après avoir suivi les démarches administratives de rigueur, allant même au ministère ,Abbés Merhoum l’initiateur du projet nous dira à brûle point « La plupart des créateurs artistiques sont unanimes pour dire que cette structure est vital pour le milieu belabésien , elle est complémentaires aux institutions culturelles locales entre autres la maison de culture Kateb Yacine , le théâtre régional , la cinémathèque , les bibliothèques et peut même contribuer à offrir un lieu d’abord de rencontre, d’échange d’expérience ».
Il y a lieu de noter que cette louable initiative pour qu’elle se concrétise a besoin de multiples apports pour finaliser sa réalisation .Plusieurs écrits ont été adressés notamment à la tutelle , au wali de sidi bel abbés nous confiera Abbès Merhoum convaincu de son concept pour qui il consacre toute son énergie …Le lieu est tout trouvé pour mettre en place cette structure , il n’attend que le feu vert pour l’installer au centre ville et devenir un pôle d’attraction des « mordus de l’Art » .
On dira avec lui que ce genre d’espace est primordial pour que la vie en société devienne plus agréable, plus ouverte aux arts et de rompre avec la routine et ses sinistroses, car l’artiste est comme le rossignol, il siffle quand et où çà lui plaît.
Par Ahmed Mehaoudi.