A Sidi Bel Abbés, les enfants continuent à se baigner dans les bassins des jets d’eau !
Abbes.O
L’image est devenue tristement habituelle, les enfants en bas âges de la Mekerra sont au rendez vous des bassins des jets d’eaux et ce pour se divertir pendant les vacances de la saison estivale, on sait que nos petits n’ont nul part où aller c’est pour cette raison qu’ils recourent à ces lieux publics, ils passent leur journée à se baigner dans les jets d’eau des quatre coins de la ville.
L’absence totale de piscine au prix raisonnable au niveau de la ville pénalise énormément les jeunes notamment les enfants à bas âge pendant l’été surtout quand la canicule bat son plein ,vu la position géographique de la wilaya évoquant le seul moyen de divertissement( baignade gratuite ) réalisant l’unique espoir qui contentait jadis les riverains « Oued Mekerra » par ces eaux éclatantes, transparentes en abandon arrosaient la végétation en grande abondance elles alimentaient le lac Sidi Mohamed Benali ainsi que la marguerite du barrage Sarno ce système constituait une gestion écologique et environnementale ; Or visiblement aujourd’hui ce n’est pas le cas toutes ces eaux sont menacées au point où la couleur de l’eau devient brunâtre ou encore trouble verdâtre ce qui explique le principal danger invisible tient à la qualité de l’eau qui présente des risques sanitaires importants ,pouvant également causer des noyades .
Lors de la dernière session ordinaire de l’A.P.W. parmi les dossiers présentés à l’assemblée celui du M.T.H maladie à transmission hydrique suivi par la présentation des bassins et piscines un dossier pesant qui traîne depuis plusieurs années demeure en instance à ce jour, c’est dans ce contexte que la commission chargée venait à présenter sa désolation devant l’assistance quant au manquement de ses infrastructures (bassins et piscines) tant réclamées par le citoyen .
Par conséquent , Si nous reprenons les déclarations faites par Mr Hattab Mohamed Amine à l’encontre de ces interlocuteurs lors de sa visite d’inspection et de travail en date du 25 juillet 2014 qui concernait la piscine semi-olympique située au complexe du 24 février a provoqué une fois de plus la colère du chef de l’exécutif donnant instruction aux directions concernées de déployer tous les efforts afin que cette piscine ouvre ses portes dans un délai ne dépassant aucunement 15 jours en ajoutant « je ne veux plus voir les enfants des cités se baigner dans les bassins des jets d’eau de la ville » Quelle honte !
Alors que le problème persiste et le chemin vers les plages est loin, loin, loin du rêve où nos enfants jettent leur dévolu, continuent à patauger dans les eaux polluées.