A l’occasion de son deuxième anniversaire, le journal « échos de sidi-bel-abbés », honore l’homme de lettres, le talentueux Mehaoudi Ahmed.
H’mida pour les intimes, ou l’homme fidele à son teinté, de son vrai nom Mehaoudi Ahmed est un natif de la ville de Sidi-Bel-Abbés, né le 27 janvier 1954 au quartier populaire de « village Abbou » à la rue du centenaire, le « méridien » (son pseudo au facebook) a suivi une scolarité d’abord à l’école Turgot, puis à Claude Bernard (Ibn Badis), et c’est durant cette scolarité qu’il a fait la connaissance de ceux qui allaient devenir par la suite ses complices de jeunesse à savoir Kadid Djilali, Feu Draa Nori et Gafour Djilali.
L’autodidacte H’mida est un fervent adepte de la lecture, rien ne lui échappe en matière de publication qu’elle soit de nature philosophique ou ayant trait aux différents arts et styles musicaux, il dira à ce propos qu’à cette époque là, ses auteurs préférés étaient Ibn Khaldoun, Kateb Yacine, Gide, Camus, Caldwell, Steinbeck et Faulkner, la crème de l’élite qu’a connu l’humanité en matière du savoir.
En 1975, le « méridien » flirt pour la première fois de son existence avec ce qu’il allait devenir par la suite son grand destin, à savoir le théâtre amateur à l’ère de l’UNJA, mais c’était aussi une bonne opportunité pour H’mida, car il fut recruté au théâtre régional de Sidi-Bel-Abbés par son directeur de l’époque qui n’était autre que feu Kateb Yacine, une grosse pointure et une référence pour la littérature Algérienne qui imprégna d’une manière indélébile la vie littéraire de Mehaoudi, c’est d’ailleurs Kateb Yacine qui de sa main a préfacé le premier recueil de poème « coup de grâce » édité en 1982 dans une revue poético-littéraire régionale.
H’mida, animé d’une soif de savoir donna libre cours à sa perfection en accédant par la grande porte au monde pénible et ingrat du journalisme et ce, grâce aux encouragements de son ami journaliste Mir Mohamed, mais c’est entre 83 et 84 qu’il sauta de pleins pieds dans le cercle des intellectuels Algérois grâce à une dame critique littéraire Dif Nacera, une fréquentation d’excellence qui va vite donner l’idée à Mehaoudi d’initier à Sidi-Bel-Abbés le « café littéraire » en collaboration avec ses compagnons de jadis, ceci étant, H’mida, tourné vers les générations montantes, n’omettra nullement le nom de tous ces jeunes qui l’ont accompagné à savoir Dino Ayadoun, Majid Abdelmezouar, Mahi Benamara , Abed Manseur , Habid Jdid , kader Benaricha , Chawki philophénomène , Zakaria Zeddour.
Devant un homme d’une telle stature, d’une telle percée littéraire et d’un large horizon d’action artistique, on ne peut que s’incliner devant sa personne de son vivant, par respect à son parcours, à ses œuvres et à son amour indéfectible à la ville de Sidi-Bel-Abbés, c’est pourquoi le journal électronique les « échos de Sidi-Bel-Abbés », à l’occasion de son deuxième anniversaire qui coïncide avec le 19 janvier de chaque année, a décidé à l’unanimité de son staff rédactionnel d’honorer pour la première fois de son parcours, une figure locale, et le choix à été vite porté pour cette première édition, sur la personne de Mehaoudi Ahmed pour l’ensemble de son œuvre littéraire.
Pour joindre l’utile à l’agréable, nous avons décidé d’honorer Mehaoudi Ahmed chez-lui en présence de sa petite famille, car c’est à elle que revient le mérite d’avoir assisté et d’avoir su soutenir un mari et un père durant toutes ces années pour surmonter son handicap, c’est un méridien égal à lui-même qui à eu l’amabilité de nous recevoir, entouré de ses enfants, il nous lança d’un air sérieux et réfléchi « j’ai décidé de rester aux échos », car faut-il le rappeler H’mida est un membre du staff rédactionnel du journal les « échos de Sidi-Bel-Abbés » chargé de la rubrique « chronique » entre autres, cette rencontre amicale nous a permis aussi de faire un tour d’horizon des événements qui occupent la scène médiatique de l’heure aussi bien à l’échelle locale, nationale ou internationale, au terme de laquelle, nous sommes passés à la courte cérémonie d’honorer le talentueux poète, homme de culture et de théâtre Mehaoudi Ahmed et avant de prendre congé auprès de lui, nous nous sommes permis de prendre des photos immortalisant l’événement, ainsi qu’une courte vidéo qui sera dédiée à tous ses lecteurs autant que nous sommes…Bravo H’mida, Sidi-Bel-Abbés ne sera que fier d’avoir enfanté un homme de ton calibre, l’ami.
Fouad. H