Lors d’une course-poursuite périlleuse digne d’un film policier à la hollywoodienne, les éléments de la douane Algérienne relevant de la Wilaya de Sidi-Bel-Abbés, sur information ont pu intercepter en fin de cette semaine, deux véhicules l’un de marque Renault Kango et l’autre une Mercedes, à hauteur de Sidi Ali Boussidi sur l’autoroute Est-ouest, ces deux véhicules qui prime à bord ont tenté de forcer le barrage et fuir le traquenard qui leur été tendu ont été vite stoppés net après une course-poursuite qui aura duré 20 mn et des tirs de sommation en l’air pour dissuader les dealers d’une vaine fuite en avant, deux des malfaiteurs ont pu échapper aux mailles des douaniers quant à la troisième personne, elle fut arrêtée en flagrant délit.
Le véhicule de marque Kango servait d’éclaireur car il était vide de toute marchandise prohibée, par contre la voiture de marque Mercedes était bourrée de kif traité, ce sont quelques 16 sacs de 25 kg chacun qui ont pu y être extirpés, soit au total 400 kg de kif en provenance des frontières marocaines et qui allaient prendre une destination que seule l’enquête des services concernés déterminera avec précision.
Aux dernières nouvelles, la tête pensante de ce « kif-connexion » serait arrêtée, il s’agirait d’un natif de Maghnia, un baron notoire, quant aux autres complices, ils sont identifiés et activement recherchés.
Cette énième tentative ratée des barons de la drogue à acheminer leur marchandise prohibée via l’autoroute n’est en réalité que la partie émergée d’un iceberg lâché par le voisin Marocain au large de nos frontières et que des mercenaires à la solde du Makhzen n’hésitent guère à l’utiliser pour empoisonner nos jeunes, un « jeu » diabolique du « frère » chérifien pour lequel viendra le jour où il devra rendre des comptes auprès des instances internationales chargées de la lutte contre la drogue, maintenant que l’acte belliqueux de sa majesté n’est plus au stade de « wait and see » l’état Algérien est dans son droit légitime garanti par le droit international de sécuriser ses frontières et son peuple quitte à faire des sacrifices plus longs et plus larges qu’une simple tranchée, car il y va de la pérennité de sa nation.
Fouad. H