18 chefs de service et cadres de wilaya ainsi que des entrepreneurs, sont concernés par une enquête judiciaire.
De sources crédibles, nous avons appris que la justice a procédé à une série d’enquêtes à l’encontre de 18 chefs de service et cadres de wilaya ayant exercé dans ces postes de responsabilité durant les années écoulées et ce, pour plusieurs soupçons dont la dilapidation de deniers publics, passation de marchés non conforme à la réglementation, faux et usage de faux, faux en écriture et falsification de documents comptables, cette procédure judiciaire s’est élargie à plusieurs entrepreneurs qui ont été les principaux bénéficiaires de ces marchés douteux et fortement suspectés d’avoir commis de malversations en sucrant certains hauts responsables de la wilaya pour accéder à des marchés très juteux.
A noter que cette affaire qui serait la première du genre, par le nombre et la qualité des personnes concernées par cette procédure judiciaire, est apparue au grand jour quelques semaines après la mise en retraite de l’ex Wali Mr Fehim et l’installation dans ses fonctions de nouveau Wali de Sidi-Bel-Abbés, en occurrence Mr Hattab Mohamed-Amine, qui rappelons-le n’a pas mis beaucoup de temps pour mettre fin aux fonctions de l’ex chef de service des finances de la direction de l’administration locale (DAL).
Pour rappel, une commission ministérielle a été dépêchée d’Alger, à cette époque là, pour enquêter administrativement sur les prétendus soupçons qui planaient sur la tête de certaines personnes qui ont montré des signes extérieurs de richesse flagrants, au su et au vu de tout le monde. Cette affaire a été reprise par le chef de la sureté nationale lors de sa conférence de presse pour dresser le bilan d’activité de ses services et où il a déclaré que le préjudice financier causé à l’administration de wilaya serait énorme et que bien que ces 18 présumés fraudeurs, ont bénéficié le mois de septembre de la relaxe, leurs dossiers seraient repris par un autre juge d’instruction pour une nouvelle enquête plus détaillée et les mis en cause se trouvent actuellement sous contrôle judiciaire.
Karim. F