Voici ce que dit la note en gros caractères : « Il est interdis d’hospitalisée patients au sien de la salle de consultation »
Réagissant, peut-être bien par déformation professionnelle, à ces fautes flagrantes et impardonnables, j’ai conseillé au signataire de ladite-note, lequel n’est autre qu’un Médecin-Chef, de retourner à l’école ou de suivre une autre formation, sinon de rédiger ses notes en Arabe.
Il semblerait que le lecteur Monsieur Mehadji Mohamed fût un peu indisposé par mon petit commentaire. Or, c’était plutôt un conseil fraternel, paternel même. Peut-être que notre ami aurait mal interprété ce que je visais par ‘ retour à l’école ‘. Qu’il soit assuré que je ne le dis ni par sarcasme, ni par joie maligne.
A ces deux chers lecteurs, et par la même, à tous nos bons lecteurs et lectrices, je pose cette autre question : Qui de nous n’a pas besoin de retourner à l’école ?
Sans attendre de réponses, je dis d’emblée que moi j’ai besoin d’y retourner une autre fois, j’y suis déjà retourné des centaines de fois, et je retourne presque tous les jours.
Retourner à l’école, pour toute personne simple et sans fatuité, veut dire : Consulter un dictionnaire, revoir une règle grammaticale oubliée ou en apprendre une nouvelle, réviser la conjugaison d’un verbe, retenir une tournure syntaxique, lire beaucoup, se documenter sans cesse, se cultiver par tous les moyens.
Oui, je garde, depuis mon enfance, ce beau ver du grand Abou Nouas ‘ dont je traduis le sens avec plus ou moins de bonheur : « Dis à celui qui prétend avoir la science infuse ( prétendre tout savoir sur tout ) * tu en possèdes peu de chose, alors que d’innombrables connaissances t’échappent! » ( 1 )
Sur le pas du sage laboureur conseillant ses enfants :
« Travaillez, prenez de la peine : C’est le fonds qui manque le moins », j’ajouterai, quant à moi : « étudions toujours, apprenons chaque jour, la science n’a pas de limite ! »
Alors, sachons, braves amis, retourner à l’école, avec humilité, jusqu’à notre dernier souffle …