Il n’existe pas une journée, ou les sit-in de protestation citoyenne, ne nous font pas découvrir, les facettes des difficultés que rencontrent les citoyens, pour la solution des diverses questions de leur vie quotidienne, dont celles ou ils revendiquent, la mise en application des mesures d’octroie des crédits nécessaire à la réalisation de leur projets C.NA.C.
Ainsi, en cette mâtiné du dimanche 28 Juillet, de nombreux jeunes désirant se lancer dans, différents projet dont celui de l’élevage de chèvres laitière d’importation, s’estiment lésés par la commission de validation de la C.N.A.C, qui les fait tourner en rond et s’illustre par le blocage de 240 projets». Tous ces jeunes chômeurs, qui attendent la « clé du Sésame », pour se lancer dans leur projet mérite encouragement. Car en exemple, vu l’augmentation régulière de la consommation, la production laitière fait l’objet depuis plusieurs années d’une politique d’encouragement de la part des Pouvoirs Publics, afin de fournir aux populations du lait sain, abondant et aussi bon marché que possible et l’élevage des Caprins rentre dans ce chapitre, de production laitière.
Compte tenue du nombre, dans ce sit-in de protestation contre la C.N.A.C, la grande majorité, sont des demandeurs qui s’intéressent à l’activité d’élevage de chèvre laitière, qu’ils espèrent développer, pour leur production de lait bonne pour la santé et la qualité de leur fromage très prisé .Ils interpellent, le wali , pour résoudre ledit problème et leur apporter les solutions, quelques soit le motif du refus.
A travers les explications données, nous pourrions supposer ou croire que ce marché est saturé, mais, à voir de près l’évolution et le cheminement de certains dossiers, le doute s’installe. Les exemples sont presque identiques et illustrent la problématique de cette situation encourue, par ces projets de micro-entreprises, d’élevage de caprin, qui après avoir passé toutes les étapes réglementaires: l’instruction du dossier d’investissement, le stage de formation qui avait duré entre 2 et 6 mois, l’octroi du certificat d’éligibilité et voila que la commission de validation de la CNAC évoque des contraintes paralysantes, dont la nécessité de réduire le montant sollicité. Et malgré cela, rien ne change, alors pour avoir des explications, les jeunes investisseurs, n’ont cessés d’écrire, la ou ils jugeaient nécessaire, sans obtenir de réponse.
Le crédit devait permettre l’achat de chèvre laitière d’importation, et permettre à ces jeunes éleveurs de se lancer dans un créneau, qui permettrait de produire du lait sans cholestérol très sollicité et fabriquer une variété de fromage diététique. Alors qu’ils attendent ce crédit, c’est le désespoir, qui s’installé au sein de ces jeunes chômeurs, qui comptaient sur ces projets, devenir non seulement créateur de richesse et d’emploi, mais contribuer à l’économie du pays.
Les lourdeurs administratives ne sont pas faites pour encourager, la création de petites entreprises et le comité de validation est souvent un barrage, au développement des petits projets, au sein de la C.N.A.C. Le traitement des dossiers dépasse le délai légal, en est la preuve. « Ce n’est pas normal qu’ils bloquent, un des programmes du gouvernement» lancera l’un des jeunes.
Il y a lieu de dire, que la consolidation durable de la sécurité alimentaire du pays , est liée à plusieurs paramètre dont la reconstruction de l’espace agricole et la réhabilitation des vocations naturelles des différentes régions du pays , par la promotion et l’encouragement de l’investissement agricole et enfin par l’ amélioration de la compétitivité de l’agriculteur et de son élevage et son intégration dans l’économie nationale.
K. Benkhelouf