Effondrement d’un mur porteur à la C.C.L.S de Sidi-Bel-Abbés : le vieux bâti menace.
Selon le témoignage des riverains de la cité des Docks, située à quelques dizaines de mètres de la gare des chemins de fer, un mur porteur en tuf de plus de 50 cm de largeur et de 08 m de hauteur s’est effondré totalement avec une partie du support métallique et de la toiture en fibrociment de la façade donnant sur la rue carrossable tôt le matin (6 h), l’éboulement qui a été à l’origine d’une peur bleue des mitoyens croyant avoir affaire à un tremblement de terre, aurait pu causer de dégâts humains si à cette heure, la rue était fréquentée.
L’incident nous fait rappeler un autre incident survenu en plein centre-ville, où la chute d’une dalle d’un ancien bâti a causé des dégâts humains, ceci étant, l’épineuse problématique du vieux bâti ne concerne pas uniquement le territoire historique de la ville-garnison de Sidi-Bel-Abbés mais également une grande parti de l’ex village nègre, actuellement « El Graba », l’état à travers ces structures a donné son aval pour recenser toutes les anciennes constructions qui menacent ruine de même qu’il a consenti des aides financières pour leurs restauration, il semblerait que cette opération chapeautée par les services du centre d’étude technique a pris fin et que le nombre de bâtisses éligibles serait de 5000, il reste maintenant d’assurer la bonne marche de cette opération afin d’écarter tout risque d’effondrement et de mort d’hommes.
L’effondrement du mur de la façade du C.C.L.S est un événement qui vient rappeler l’urgence de mettre en application les précautions nécessaires à prendre pour mettre hors de danger les vies humaines qui logent encore dans des habitations très anciennes et qui ont été étiquetées par le C.T.C d’habitation à risque d’effondrement très élevé, en attendant de trouver les solutions idoines et pérennes pour mettre fin à ce problème qui faut-il le rappeler, n’est pas le seul apanage de la ville de Sidi-Bel-Abbés, il serait utile de prendre des mesures urgentes pour préserver les vies humaines avant qu’un drame n’arrive.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, 16 familles occupant une habitation ancienne en copropriété, communément connue sous le nom de « haouch Birawa » située à Sidi-Yacine, vivent sous la menace quotidienne de l’effondrement du toit et des murs porteurs de leurs maison, portant cette demeure a été inspectée par les services du C.T.C, déclarée inhabitable et apte à la démolition, or, à ce jour et en dépit des garanties données par les responsables locaux pour un relogement et une démolition des lieux, les habitants ont signé une pétition à l’intention des premiers responsables du secteur pour les alerter sur les dangers qu’ils guettent à tout instant au moment où les fissures des murs porteurs deviennent de plus en plus béantes.
Fouad. H
