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7 juillet 1961. Au jardin public de Sidi Bel Abbés, les Djounouds frappent au cœur de la légion étrangère

  02-v Qui se souvient de l’accrochage entendu au jardin public le 7 juillet 1961 entre les djounouds et les légionnaires. 

L’une des stratégies la plus importante tracée par un groupe de djounouds appartenant au F.L.N. (Front de libération National) qui a troublé les forces de la légion étrangère frappée dans son cœur par cette opération commandos menée à l’endroit et au moment où  les préparatifs  de la célébration d’un 14 juillet 1961.fête nationale française. Les officiers  légionnaires du 1er régiment étranger  déstabilisés, avaient déclaré quelques jours auparavant  que Sidi-Bel-Abbès  considérée comme l’une des villes les plus sûres d’Algérie.

 01-vCe qui  n’empêcha pas aux fiers du  groupe de l’ A.L.N. de défier, affronter  l’armée coloniale opérant à quelques mètres de son berceau par une attaque à l’endroit précis « le jardin public » où fut le vendredi 07 juillet 1961 un violent accrochage qui a duré plusieurs heures  entre  les djounouds et les légionnaires.

  Plus d’une vingtaine de militaires français furent abattus,  Un  officier légionnaire qui avait probablement été tué par les Djounouds, était allongé sur une jeep,  du coté algérien, à  la fin des combats,  deux  membres de l’ A.L.N.qui étaient allongés dans les décombres tombés au champ d’honneur.   

 vlcsnap-2016-06-06-06h29m53s904 Ce qui a permis à Si Belhouari et Si Mahmoud d’échapper à l’encerclement des troupes coloniales équipées par  des blindés  Les balles tirées par les défenseurs venaient percuter la façade des HLM de la Cité Perret, des avions T6 arrivaient en piquet lâchaient des bombes sur la maison occupée par les Djounouds pendant  que la légion étrangère investissaient les lieux.  Le combat avait été acharné. Les décombres de cette maison sont toujours restés en l’état après l’indépendance.

 

 vlcsnap-2016-06-06-07h01m51s228Au total plus d’une quarantaine de Chouhada  furent enterrés dans une fosse commune tout juste au bas du jardin public, à l’endroit où fut édifiée une stèle commémorative.

Allah yarham Echouhada  Vive l’Algérie  libre indépendante.

O.A.