La Hijama telle qu’elle est pratiquée de nos jours, est- elle une médecine légale ou illégale ?
Une journée d’étude sur la Hijama a été organisée en étroite collaboration avec la commission communale de la commission de la santé et environnement bureau d’hygiène de la santé de l’ A.P.W. sous le haut patronage de Mr le wali du président de l’ A.P.W. .
Cette journée d’étude n’est pas fortuite ni le fruit du hasard, mais elle répond à un impératif sociologique ancré dans les esprits et les traditions.
Ce qui résume que les saignées étaient une thérapie très appréciée au 16ème et 17 ème siècle. C’étaient une des rares thérapeutiques que les médecins avaient à leur disposition. Ils l’utilisaient donc très largement au risque même de provoquer la mort des patients.
Quant à l’historique, elle est con sidérée comme l’une des plus anciennes pratiques médicinales. Elle fut utilisée par les arabes comme Ibn-Sinna, les pharaons ainsi que les chinois et les grecs.
La Hijama ou saignée ou encore sociothérapie, on peut également lui attribuer le terme qui n’est pas toujours vrai, la cupping-thérapie. C’est une méthode médicinale utilisée depuis le moyen âge et dans la médecine chinoise. Depuis elle a eu un grand succès dans les pratiques médicinales ancestrales parce qu’on ne connaissait pas l’étiologie et l’origine des malaises et les moyens de guérison étaient très rudimentaires.
Aujourd’hui cette malheureuse constatation et que cette hijama est appliquée partout, dans les maisons, dans les rues, et même dans certains bivouacs de guérisseurs dont certains sont carrément des ambulants qui proposent leurs services dans les cités. Cette pratiques dans les lieux publics sans que les autorités sanitaires et l’ordre des médecins ne réagissent, se qualifie d’un usage illégal.
Les patients ont tous loué les bienfaits de cette médecine , mais sans se soucier des conséquences néfastes (infections, contamination des organes et autres problèmes de santé ) que peut engendrer ce procédé utilisé sans aucun respect des conditions d’hygiènes..
