mar. Jan 9th, 2024

Le siège du FLN et celui de l’ex daïra seront récupérés pour être rénovés et devenir patrimoine architectural de wilaya.

Nous venons d’apprendre d’une source qui a requis l’anonymat, que le siège du FLN, un château situé au boulevard Mohamed V (route d’Oran), a été récupéré par l’autorité de wilaya et ce, dans le but non seulement de le rénover mais également de le classer patrimoine architectural de wilaya, une nouvelle et une décision qui tombent à point nommé quand on sait que depuis plusieurs mois déjà bon nombre de citoyens de la Mekkéra à titre personnel ou regroupés sous l’étendard d’associations à caractère non lucrative, particulièrement celle nouvellement créée « Sidi Bel-Abbès espoir » dont son cheval de bataille reste la récupération du patrimoine architectural historique de la wilaya pour des opérations de réhabilitation et de rénovation, ce château donc qui faut-il le rappeler était dans un état de détérioration et de délabrement très avancé va connaitre incessamment un heureux dénouement et une nouvelle destiné. A noter en parallèle qu’une décision serait établie pour transférer l’actuel siège du F.L.N depuis ce château vers des locaux situés sur le boulevard de la Macta, occupés actuellement par la commission de surveillance de l’élection présidentielle et ce, juste après que ce scrutin arrive à son terme.

daira Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, cette même source nous a annoncé que le siège de l’ancienne daïra, situé en plein centre-ville du coté du mess militaire, fera l’objet d’annulation du premier arrêté établi par une ancienne autorité de wilaya en remplacement d’un arrêté de décision de régularisation avant d’être porté, au même titre que le siège du (Front de Libération National ) F.L.N. sur le sommier du patrimoine de wilaya de Sidi-Bel-Abbès, par ces deux décisions prises à intervalle très réduits, les pouvoirs publics semblent prendre très au sérieux les risques d’effondrement de ces bâtisses dont la construction remonte à plusieurs décennies à l’ère coloniale mais aussi sur un tout autre registre répondre favorablement aux sollicitations expresses de la société civile de sauvegarder ce patrimoine architectural en le rénovant aux normes et aux standards internationaux en le remettant à son état initial pour le grand bonheur des citadins de la Mekkéra mais également aux générations futures comme un témoignage matériel d’une période coloniale de l’histoire de l’Algérie et comme une preuve matérielle d’un butin de guerre.

Karim .F